Bamako accueille la première réunion des directeurs généraux de la police de la Confédération des États du Sahel (AES), ensemble pour lutter contre la criminalité transfrontalière.
La capitale malienne abrite depuis ce mardi 30 janvier la première réunion des directeurs généraux de la police des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES). Présidée par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile du Mali, le général de division Daoud Aly Mohammedine, cette rencontre a rassemblé les responsables des forces de police du Niger, du Burkina Faso et du Mali. Parmi les participants figuraient le commissaire général de police Assahaba Ebankawel (Niger), l’inspecteur général Darga W Alexandre (Burkina Faso) et le commissaire général de brigade Soulaïmane Traoré (Mali).
L’objectif principal est de renforcer la coopération entre les forces de police pour lutter contre la criminalité transfrontalière, un défi majeur dans la région sahélienne. Les trois pays entendent mutualiser leurs efforts face à des fléaux tels que le terrorisme, le trafic de drogues et la cybercriminalité.
Défis sécuritaires et coopération
Le général Mohammedine a souligné les défis complexes auxquels font face les pays de l’AES, notamment la montée de la cybercriminalité. Il a appelé à doter les policiers d’outils technologiques modernes et à renforcer leurs capacités. La coopération, l’échange d’informations et la mutualisation des ressources ont été au cœur des discussions.
Le commissaire général de police du Niger, Assahaba Ebankawel, a salué cette initiative comme un « moment fondateur » pour la coopération régionale, insistant sur la nécessité de renforcer la sécurité transfrontalière et les échanges de renseignements. L’inspecteur général Darga W Alexandre du Burkina Faso a quant à lui mis en avant la volonté politique des trois pays de sécuriser leurs territoires.
Vers une coopération renforcée
Cette réunion marque une étape importante dans la coopération régionale. Les participants ont convenu de renforcer les capacités des forces de police, d’organiser des formations transnationales et de mettre en place des réseaux d’échange d’informations. Ces mesures devraient permettre de mieux faire face aux menaces sécuritaires dans une région marquée par des crises politiques et une insécurité persistante.
MD/ac/Sf/APA