Le vice-président général de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mehdi Tazi a récemment rencontré une délégation de haut niveau du Fonds monétaire international (FMI), en présence de plusieurs présidents de commissions de la Confédération.
La rencontre entre le vice-président de la CEGM et la délégation du FMI s’inscrit dans le cadre des consultations annuelles liées à l’article IV et de la troisième revue de l’accord de facilité de résilience et de durabilité (RSF).
Le mécanisme de facilité de résilience et de durabilité (RSF) du FMI vise à accompagner les pays dans la gestion des défis structurels de long terme, en particulier ceux liés au changement climatique et à la résilience économique.
Elle a permis au FMI de recueillir les analyses et propositions du secteur privé marocain sur les priorités du développement économique.
La CGEM a présenté une évaluation de l’environnement macroéconomique, mettant en avant l’impact des grands projets liés à l’accueil de la Coupe d’Afrique des Nations et du Mondial 2030 sur l’économie nationale.
Les discussions ont porté sur plusieurs enjeux, dont les énergies renouvelables, secteur où le Maroc a atteint une capacité installée de 44 % et ambitionne d’atteindre 52 % dès 2027.
Le rôle du secteur privé dans le développement de ce domaine a été souligné.
Le soutien aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) a également été abordé, en raison de leur importance pour l’emploi et l’innovation.
La CGEM a mis en avant les effets des récentes initiatives de financement, notamment le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement et la charte d’investissement, tout en plaidant pour un élargissement de cette dernière aux TPME.
Les discussions ont aussi porté sur l’emploi, avec un appel à une réflexion sur les moyens d’accroître l’insertion des jeunes et des femmes sur le marché du travail, en adéquation avec les besoins des entreprises.
SL/te/Sf/APA