Pretoria a entre autres demandé mardi la libération « inconditionnelle » du Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok.
Le Soudan rechute. L’union des civils et militaires pour conduire la transition politique, consécutive au renversement d’Omar el-Béchir, a finalement volé en éclats. L’armée a pris le pouvoir et arrêté la plupart des membres civils d’un gouvernement désormais dissout. En tirant à balles réelles sur des manifestants, les militaires ont au moins causé sept morts et une centaine de blessés.
Pour l’Afrique du Sud, les forces soudanaises de défense et de sécurité doivent « faire preuve de retenue ». A travers son ministère des Relations internationales et de la Coopération, la nation arc-en-ciel a rejeté et condamné « toute tentative de changement anticonstitutionnel de gouvernement ».
Au-delà du Premier ministre Abdallah Hamdok, le gouvernement sud-africain appelle à la libération immédiate et sans conditions de toutes les autres personnes détenues par les autorités militaires. La situation n’est pas hors de contrôle selon Pretoria qui, dès lors, invite les militaires et les civils « à reprendre un dialogue constructif et à s’engager de bonne foi pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel ».
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