Alors que le financement reste le défi majeur, Tripoli qui raffine actuellement 300 mille barils de pétrole par jour, entend monter ses capacités à 400 000 b/j.
La Libye compte augmenter sa capacité de raffinage de 300 000 à 400 000 barils par jour dans le cadre de sa stratégie de renforcement de la sécurité énergétique, a annoncé le ministre du Pétrole et du Gaz lors du Sommet économique et énergétique libyen (LEES) 2025.
« Nous envisageons également de produire des produits pétroliers pour répondre à notre demande une fois que nous aurons atteint la barre des deux millions de barils par jour », a déclaré Dr. Khalifa Abdulsadek, qui vise l’autosuffisance complète en produits pétroliers raffinés grâce aux raffineries de Marsa al Brega et Ras Lanuf.
Concernant le gaz naturel, le ministre a souligné l’importance du gazoduc Greenstream. « L’Europe a besoin de gaz en ce moment, et c’est pourquoi le gazoduc vers l’Italie est essentiel. Nous avons défini une stratégie d’exportation de gaz », a-t-il dit.
Au niveau local, « nous sommes en train de mettre sur pied un projet d’utilisation du gaz qui devrait utiliser 120 millions de pieds cubes de gaz par jour. Cela est conforme à notre politique de zéro torchage d’ici 2030 », a-t-il ajouté.
Le financement demeure un défi majeur pour le secteur. « Au sein du NOC et du ministère, nous avons tendance à croire aux miracles, et le financement est le plus grand défi pour accéder aux meilleures technologies et aux meilleurs services », a reconnu Dr. Abdulsadek.
Il a notamment fait savoir que le gouvernement fait de son mieux pour fournir des fonds aux projets énergétiques, tout en reconnaissant qu’il est parfois difficile d’allouer un budget à l’État lorsque l’administration est divisée .
Il a ainsi souligné la collaboration avec le ministre des Finances et la Banque centrale pour garantir le financement des projets.
ARD/te/Sf/APA