Le choix d’Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale, comme tête de liste à Dakar de la coalition présidentielle aux élections locales du 23 janvier 2022 retient l’attention de l’essentiel des quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA.
Candidat de la coalition présidentielle à la ville de Dakar, « Diouf Sarr Ba Amadou », barre à sa Une Le Quotidien. Sud Quotidien précise de son côté que « Macky vote Diouf Sarr » pour diriger la liste de Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) dans la capitale.
Vox Populi se fait l’écho de la première déclaration du « capitaine » qui appelle « l’équipe » de BBY à se souder autour de lui pour se battre pour « la même cause », à savoir la victoire de la coalition aux Locales 2022.
EnQuête s’intéresse également aux « chantiers du président », soulignant que le duo Amadou Ba-Diouf Sarr « se dégage comme devant mener la bataille de Dakar ». Le journaliste et analyste politique Ibrahima Bakhoum explique au journal que celui « qui remporte Dakar se présentera de facto comme un potentiel successeur de Macky Sall en 2024 ».
Mais les choix de ce dernier dans les investitures à Benno pour les Locales 2022 créent une « implosion » qui se manifeste par des « dépôts de caution tous azimuts au sein de la majorité », indique L’AS qui souligne que les alliés se révoltent contre le « diktat Apériste ». Selon Walf Quotidien, ces derniers sont « réduits à leur +plus simple expression+ », reprenant ainsi une vieille pique de Macky Sall contre l’opposition.
En revanche, ce dernier déclare dans L’Observateur que ce sont « des choix qui peuvent éviter la fragilisation de la coalition ». Titrant sur « Macky Sall, la liste de Benno et les 166 sondages », le journal indique que le président interdit formellement « de créer des listes parallèles à Thiès et Keur Madiabel », le fief du président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, « ou de rejoindre la liste de +Sénégal 2035+ », lancé par son directeur de cabinet Mame Mbaye Niang.
Par ailleurs, « le vent de révolte souffle » à Thiès où les choix d’Idrissa Seck sont également « contestés », d’après Vox Populi. Le maire de la ville sortant Talla Sylla, qui a été zappé, crache ses vérités aux Rewmistes et se met en course avec la liste « Wa Thiès ».
Sur un autre sujet, Le Soleil titre sur le VIH/SIDA au Sénégal et indique que « le taux de prévalence poursuit sa baisse ». Il est passé de 0,5 % à 0,3 % selon une enquête de l’Onusida. En termes plus clairs, selon le quotidien national, le pays ne compte plus que 39.400 malades.
En fait divers, L’Observateur revient « au centre où un volontaire français a violé 8 enfants ». Cela s’est passé à Keur Mbaye Fall, dans la banlieue dakaroise. Libération livre « les horribles révélations de l’enquête » portant sur des accusations d’abus sexuels et de pédopornographie contre Brice Theret. Déjà, « dans un mail collectif, cinq volontaires français ont révélé au Service civique les agissements » de leur compatriote.
En football, Stades fait focus sur Lamine Gassama, Salif Sané, Moussa Wagué, Henri Saivet, Mbaye Niang et Youssouf Sabaly. Ces titulaires en 2019 lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Egypte connaissent aujourd’hui des fortunes diverses (blessures, sans club…). Ainsi, ils « pourraient rater 2022 », à savoir la CAN prévue en janvier au Cameroun.
ODL/cgd/APA