Le 15 avril dernier, l’UA a confirmé qu’une « série d’ordres de transfert de paiement ont été soumis à la Banque commerciale d’Ethiopie, à sa succursale située au siège de l’Union africaine, à Addis-Abeba. » Des transferts frauduleux jugés par la Haute cour fédérale.
Des transferts frauduleux ont été constatés au sein de l’Union africaine en avril 2024. « Les ordres de transfert de paiement ont été soumis par une personne qui n’est pas un employé de l’Union africaine. Ces ordres ont désigné des fonds substantiels à divers destinataires dans le cadre de travaux de construction et de forage d’eau, pour un montant de plus de six millions de dollars », selon la presse.
Les accusés ont comparu devant la Haute Cour fédérale, Division, Lideta, 3ème Chambre criminelle, qui a examiné les preuves frauduleuses présentées par les procureurs fédéraux.
Au cours de l’audience de mercredi, le tribunal a rendu un verdict de culpabilité en vertu des dispositions pertinentes du Code pénal, selon les médias d’Etat.
Le principal suspect, Belay Mekonnen, qui était le directeur général adjoint du Patriarcat de l’EOTC au moment de son arrestation, a été accusé avec d’autres, d’avoir tenté de retirer frauduleusement l’argent dans le cadre d’un « acte criminel coordonné et organisé », selon la police de la ville, qui a qualifié cette tentative d’« acte qui ternit nos bonnes relations avec les pays africains ».
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