Les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19, le débat sur l’adoption du pass vaccinal et la gestion du secteur de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque les effets secondaires des vaccins contre la COVID-19, affirme que ces effets déclarés sur les réseaux sociaux ne reflètent pas la vérité qui a été dévoilée au grand jour par les chiffres scientifiques, dénonçant « la manipulation, dont font les frais des millions de Marocains ».
La publication, qui se réfère aux statistiques révélées par l’autorité officielle marocaine en charge de la pharmacovigilance, explique que sur les presque 26 millions de personnes ayant reçu leurs deux doses de vaccin, seuls 35.000 cas d’effets secondaires ont été déclarés, ce qui représente à peine 0,13% de l’ensemble de la population vaccinée.
De même, sur les cas d’effets secondaires recensés, 99% sont très bénins ne dépassant guère une légère fièvre voire une légère douleur à l’endroit de la piqûre, ajoute-t-il.
+L’Opinion+, qui commente le débat suscité par l’adoption du pass vaccinal, écrit que la « grogne » contre l’imposition du pass vaccinal et de l’obligation de la 3ème dose a évolué lors des derniers jours en « une série de manifestations aux slogans équivoques qui s’éloignent de plus en plus de la question sanitaire ».
Parallèlement à cette tendance, la campagne de vaccination « continue de plus belle avec 77% d’adhésion », ce qui renseigne sur la tendance de la « majorité silencieuse », soucieuse avant tout de reprendre un train de vie normal et d’éviter une nouvelle détérioration de la situation sanitaire, constate l’auteur de l’article, appelant le gouvernement à privilégier plutôt la pédagogie et la communication pour “désamorcer une situation dont les risques de récupération ne peuvent qu’augmenter en cas de pourrissement”.
+L’Economiste+, qui aborde la gestion de l’eau, note que le niveau de remplissage en eau des barrages à vocation agricole est jugé très bas au point de ne pas permettre la programmation de l’irrigation, dénonçant une « mauvaise gestion » du secteur au cours de cette dernière décennie, qui a « fortement impacté tout l’écosystème ».
De ce fait, le quotidien souligne l’impératif de revenir à la planification d’autant que les phénomènes des changements climatiques comme les sécheresses et les inondations sont devenus structurels.
Il insiste également sur la nécessité de la sensibilisation ainsi que de la réactivation des organes de contrôle afin de garantir une meilleure gestion de cette ressource.
+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a indiqué que le Maroc dispose d’importantes infrastructures hydrauliques, dont 149 barrages d’une capacité globale dépassant les 19 milliards mètres cubes (m3). Ces infrastructures comportent également neuf stations de dessalement d’eau de mer produisant annuellement 147 millions m3, ainsi que des milliers de puits d’extraction des eaux souterraines, ce qui permet aux citoyens de bénéficier en continuité de l’eau potable et de répondre aux besoins hydriques primordiaux relatifs à l’agriculture, l’irrigation, l’industrie et les énergies renouvelables, a-t-il expliqué.
HA/APA