La 4ᵉ édition du Festival International du Film de la Mer Rouge, organisée du 5 au 14 décembre dans le quartier historique d’Al-Balad à Djeddah, célèbre la richesse et la diversité du cinéma nord-africain, on indiqué les organisateurs dans un communiqué.
Avec une production annuelle moyenne de 50 films, répartis entre le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, le cinéma nord africain remporte régulièrement des prix dans des festivals majeurs, touchant des millions de spectateurs dans le monde. Il s’affiche présentement à la 4e édition du Festival international du film de la Mer Rouge.
Avec dix œuvres marquantes venues du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, cette édition met en lumière des récits qui explorent des thèmes universels tels que l’identité, la résilience et les transformations sociales.
Le cinéma nord-africain, par sa capacité à raconter des histoires puissantes, démontre une fois de plus son rôle en tant que pont culturel.
Antoine Khalife, directeur des programmes arabes et des classiques du cinéma au festival, souligne que ces œuvres authentiques et profondes résonnent bien au-delà de la région, affirmant la capacité des cinéastes nord-africains à toucher un public international.
Parmi les films sélectionnés figurent des œuvres de réalisateurs chevronnés comme Merzak Allouache et de jeunes talents prometteurs tels que Mohamed Lakhdar Tati.
Les thématiques abordées reflètent l’évolution de la région et ses tensions sociales.
Les récits oscillent entre introspection, humour existentiel et critique sociale.
Le festival connaît la sélection de films pharses à l’instar de “Land of God” (Maroc, réal. Imad Benomar), “Chikha” (Maroc, réals. Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji) et “Aïcha” (Tunisie, réal. Mehdi M. Barsaoui) .
En promouvant des collaborations entre cinéastes arabes et en mettant en avant des voix émergentes, le festival s’impose comme une plateforme majeure pour le dialogue interculturel.
Il illustre l’importance du cinéma comme vecteur de changement et de compréhension, tout en favorisant le rayonnement international du cinéma nord-africain.
Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le quartier d’Al-Balad devient, le temps du festival, un espace vibrant dédié au cinéma.
Le Festival International du Film de la Mer Rouge s’affirme ainsi comme un carrefour pour les passionnés de cinéma et les professionnels de l’industrie, tout en offrant une fenêtre captivante sur l’âme du cinéma nord-africain et arabe.
SL/Sf/ac/APA