Un nombre indéterminé de travailleurs de la commission électorale du Libéria ont été renvoyés après des semaines de protestation contre le non-paiement de leurs indemnités, a appris APA mardi.
Le New Dawn rapporte que c’est au bout d’une protestation qui dure depuis près d’un an, que des agents de la commission électorale libérienne ont été licenciés pour cause de réclamations de leurs arriérés de salaires et indemnités d’assurance.
Selon le rapport, la manifestation a atteint son paroxysme dans la période du 12 au 24 novembre, au cours de laquelle les travailleurs déçus ont littéralement bloqué l’entrée du bâtiment de la commission électorale, empêchant apparemment sa présidente Davidetta Browne-Lansanah d’entrer dans ses locaux pour exercer ses fonctions.
Les travailleurs dont les noms n’ont pas été dévoilés ont également accusé la NEC de mal gérer les fonds destinés à ses opérations et ont exigé la création d’un comité interne pour examiner leurs revendications.
Le rapport cite une lettre prétendument rédigée par la directrice des ressources humaines de la NEC, Pauline G. Korkoyah, confirmant le licenciement des manifestants, les accusant d’insubordination et d’entrave à ses fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions.
Elle a affirmé que l’action des travailleurs avait « paralysé les opérations du NEC » et jeté le discrédit sur l’image de l’organisme électoral.
Les travailleurs licenciés ont reçu l’ordre de restituer tous les éléments du NEC à son bureau de la section des ressources humaines avec effet immédiat.
Entre-temps, la présidente du NEC, Browne-Lansanah, a nié que les travailleurs licenciés aient eu droit à des avantages impayés, affirmant au contraire que tous ces arriérés avaient été payés sur la vase du budget 2023 de la commission.
Les travailleurs licenciés n’ont pas réagi à leur licenciement ni à la réclamation de Mme Browne-Lansanah.
WN/as/fss/Sf/ac/APA