Sur le continent noir, la « courte durée de conservation » des vaccins combinée à la réticence de la population débouche sur la destruction d’une quantité importante de doses.
Un gâchis ! L’Afrique, déjà victime de l’iniquité vaccinale, perd de précieuses doses. Récemment, plus de 268.000 doses des vaccins AstraZeneca et Pfizer n’ont pu être administrées en Namibie avant leur expiration.
Selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC, sigle en anglais), cette tendance va se poursuivre « si les pays occidentaux continuent à envoyer des doses dont la durée de conservation est courte ».
Dans une déclaration commune, publiée hier lundi, Africa CDC, le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat) et le mécanisme Covax soutiennent que l’arrivée non anticipée des dons rend « extrêmement difficile la planification des campagnes de vaccination ».
Pour ces organisations, les pays africains ont donc besoin « d’un approvisionnement prévisible et fiable » car leurs systèmes de santé déjà mis à rude épreuve ne peuvent absorber tous ces vaccins à très court terme. À ce jour, plus de 90 millions de doses offertes ont été livrées via Covax, Avat et des accords bilatéraux.
MG/abj/fss/id/APA