Le vice-président du Nigéria, Kashim Shettima, a déclaré que les programmes de facilitation du commerce mis en œuvre par le gouvernement fédéral ont augmenté la balance commerciale du pays à 6,5 billions de nairas au deuxième trimestre 2024.
Le vice-président du Nigeria a déclaré lors de la 3ème Conférence nationale sur les exportations non pétrolières organisée par le Conseil nigérian de promotion des exportations mardi à Abuja que les efforts visant à maximiser les opportunités économiques ont permis aux exportations vers d’autres pays d’atteindre 60,89%, soit l’équivalent de 19,42 billions de nairas du commerce total, ce qui représente une augmentation marginale de 1,31% à 19,17 billions de nairas au premier trimestre 2024 et une augmentation de 201,76% par rapport aux 6,44
billions de nairas enregistrés au deuxième trimestre 2023.
Malgré ce chiffre, Shettima a souligné que le Nigéria ne peut pas se permettre d’être un dépotoir pour toutes sortes de produits de qualité inférieure rejetés dans d’autres pays.
Le vice-président, représenté par le chef de cabinet adjoint du cabinet du vice-président, le sénateur Ibrahim Hadejia, a souligné comment le Nigéria et l’Afrique peuvent maximiser ces énormes opportunités économiques offertes par le simple échange de biens et de services sur le marché mondial.
S’exprimant sur la nécessité pour le Nigéria d’améliorer sa balance commerciale et de réduire la dépendance excessive de l’économie nationale au pétrole et au gaz, Shettima a expliqué que « pour que le Nigéria améliore sa balance commerciale, il est nécessaire d’assurer la mise en œuvre efficace de la politique commerciale du pays (…)
Avec la politique commerciale, nous avons l’intention d’augmenter considérablement la contribution du secteur commercial au PIB et d’accroître la part du Nigeria dans le commerce mondial ».
« Il est encourageant de constater ici que le commerce extérieur total du pays a enregistré une balance commerciale de 6,5 billions de nairas au deuxième trimestre de l’année 2024, dont les exportations ont représenté 60,89%, soit l’équivalent de 19,42 billions de nairas, ce qui représente une augmentation marginale de 1,31% par rapport aux 19,17 billions de nairas du premier trimestre 2024, et une augmentation de 201,76% par rapport aux 6,44 billions de nairas au deuxième trimestre 2023. (…) Une analyse superficielle montre que dans l’économie mondiale d’aujourd’hui, le commerce est le facteur déterminant pour toute nation qui souhaite la prospérité de ses citoyens, les raisons ne sont pas farfelues, des industries extractives, de l’agriculture, au commerce électronique et aux services commerciaux, en particulier les industries créatives, les opportunités sont là pour ceux qui souhaitent les explorer (…)
», a ajouté le vice-président nigérian.
« Par exemple, le commerce mondial devrait atteindre 32.000 milliards de dollars d’ici la fin de cette année, en 2024. La question que nous devrions nous poser est de savoir comment le Nigéria et l’Afrique peuvent maximiser ces énormes opportunités économiques offertes par le simple échange de biens et de services sur le marché mondial », a-t-il déclaré.
Selon Shettima, pour maximiser les énormes opportunités économiques offertes par le simple échange de biens et de services sur le marché mondial, le gouvernement nigérian renforcera et réformera la réglementation pour favoriser un commerce fluide.
Entre-temps, le Bureau national des statistiques a déclaré que les recettes en devises du Nigéria ont augmenté au deuxième trimestre de 2024 sur la base de solides performances à l’exportation, l’excédent du commerce extérieur ayant augmenté à 6.950 milliards de nairas.
GIK/fss/Sf/ac/APA