A l’occasion de la Première Conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique qui s’est ouverte à Sotchi, dimanche, le ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a relevé les besoins technologiques du Sénégal et la volonté de son pays de diversifier ses partenariats, notamment avec la Russie.
Dans un entretien avec le media russe RT, le ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf a souligné les besoins technologiques du Sénégal dans des domaines clés comme l’intelligence artificielle, le numérique, le nucléaire physique et le spatial.
M. Diouf, qui représente son collègue en charge de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à la Première Conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique à Sotchi, a indiqué qu’une coopération renforcée avec la Russie permettrait un transfert bénéfique de technologies et de compétences pour le développement du Sénégal dans ces secteurs.
Le ministre a également évoqué le nouveau programme de développement à l’horizon 2050 mis en place par le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye. Celui-ci vise à diversifier les partenariats du Sénégal, qui ne souhaite plus se concentrer sur un seul pays mais cherche à développer des relations équilibrées et de dialogue avec tous ses partenaires, y compris la Russie.
Selon M. Diouf, cette nouvelle ère de coopération égalitaire permettra à chaque pays de tirer son épingle du jeu, marquant ainsi la fin de l’ère de la colonisation. « Nous entrons dans une ère de coopération égalitaire où chacun pourra tirer son épingle du jeu », a-t-il insisté.
AC/Sf/APA