La police mozambicaine est intervenue dans des affrontements violents avec des partisans de l’opposition jeudi, alors que les tensions s’intensifiaient après les élections contestées du mois dernier.
Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes sur des centaines de partisans de l’opposition rassemblés dans la capitale Maputo pour protester contre le scrutin du 9 octobre.
Les élections ont prolongé le règne du parti au pouvoir, le Frelimo, qui débuta lorsque le pays d’Afrique australe a obtenu son indépendance en 1975.
Les manifestations de jeudi, promu « Journée de la liberté » par le candidat à la présidence Venancio Mondlane, ont reçu un soutien important de la jeunesse désenchantée du Mozambique.
Bien que Mondlane soit officiellement arrivé deuxième aux élections, il affirme avoir gagné et a galvanisé une forte base de partisans.
Les forces de sécurité ont été déployées en masse le long de la route principale menant à Maputo, où des groupes de manifestants ont tenté d’entrer dans la ville à pied.
Les manifestants ont mis le feu et bloqué des routes, signalant une escalade des troubles. Des pillages de magasins ont été signalés dans la capitale.
L’issue des élections est incertaine après que le Conseil constitutionnel du pays a ordonné cette semaine à la commission électorale de clarifier les divergences dans le décompte des voix dans un délai de 72 heures.
JN/fss/Sf/te/APA