La police nigériane a averti les créateurs de contenu contre l’utilisation illégale de ses uniformes sur les réseaux.
L’utilisation non autorisée de ses uniformes par certains créateurs de contenus sur les réseaux n’agrée pas la police nigériane. Elle a émis un avertissement sévère contre cette pratique, suite à un récent incident impliquant une personnalité en vue sur internet.
Dans un communiqué officiel publié samedi 26 octobre, la police a spécifiquement abordé une vidéo controversée mettant en scène M. Martins Otse, plus connu sous le nom de « VDM », où il apparaissait portant un équipement officiel de police sans autorisation. Cet incident a déclenché le lancement d’une enquête approfondie pour retracer la source de l’équipement policier utilisé et déterminer sous quelle autorité le créateur de contenu a agi.
La police a souligné que cette utilisation non autorisée d’uniformes et d’insignes officiels constitue une infraction pénale grave. Selon le communiqué, ces actions violent à la fois l’article 251 du Code pénal et l’article 133 de la Loi pénale, entraînant des conséquences juridiques importantes pour les contrevenants.
Tout en reconnaissant la croissance de l’industrie créative et le rôle des jeunes Nigérians dans la création de contenu, la Force a maintenu une position ferme contre l’appropriation abusive des symboles et uniformes de police. Elle a souligné que de telles actions pourraient potentiellement porter atteinte à l’intégrité et à la réputation professionnelle de la Force.
« L’utilisation non autorisée des uniformes, insignes ou accessoires de police ne sera pas tolérée », a déclaré le communiqué, soulignant l’engagement de la Force à protéger ses symboles institutionnels contre toute utilisation abusive.
L’incident a suscité un débat plus large sur les responsabilités des créateurs de contenu et les limites entre l’expression créative et l’utilisation non autorisée des symboles officiels.
AC/Sf/APA