Ce projet fait suite au coup d’Etat d’août 2023 mené par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema et un Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
Dans un communiqué diffusé le lundi 21 octobre 2024, le Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, a annoncé la soumission d’un projet de Constitution au peuple gabonais dans le cadre d’un référendum prévu pour le 16 novembre prochain.
Le Premier ministre a rappelé que le processus des élections générales d’août 2023 avait été interrompu par les Forces de Défense et de Sécurité dans la nuit du 30 août, alors que le Centre Gabonais des Élections venait de proclamer des résultats qui auraient pu déclencher des troubles. Ces résultats, selon lui, menaçaient les fondements même de la société gabonaise, exposant le pays à des risques de déchirure de son tissu social.
Face à cette situation critique, un Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a été établi, dirigé par un Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema qui s’est engagé à restaurer les institutions pour améliorer la gouvernance de l’État et replacer l’action politique au service de l’intérêt général.
Un dialogue national a été organisé, réunissant toutes les forces vives de la nation. Préparé à partir d’octobre 2023, les conclusions de ce dialogue, rendues publiques fin avril 2024, ont servi de base à la rédaction du projet de Constitution. Après avoir été transmis au Parlement, réuni en « Assemblée Constituante » en septembre, le texte a été amendé avant d’être adopté par le CTRI et le Gouvernement en octobre.
Dans son communiqué, Raymond Ndong Sima a souligné l’importance de ce processus inclusif et a mis en lumière que le débat actuel autour de la Constitution était prématuré.
AC/APA