La directrice de l’Ong Natural Justice en Afrique francophone, Sokhna Dié Ka Dia, a invité, vendredi à Dakar, les pays africains au retour aux fondamentaux du droit de l’environnement, estimant que celui-ci doit être la base du développement durable.
Sur le contiennent africain, beaucoup d’experts soutiennent que « le droit de l’environnement a été fracassé ». Pour inverser la tendance, beaucoup de praticiens du droit et des défenseurs de l’environnement se réunis du 8 au 11 octobre à Dakar autour d’un colloque axé sur le thème : « Le droit régional ouest-africain de l’environnement : entre ambitions et réalités ».
S’adressant à la presse à la clôture de la rencontre, la directrice du hub de Dakar de Natural Justice, Sokhna Dié Ka Dia, a demandé à l’Afrique de revenir aux fondamentaux du droit de l’environnement. « (…) Nous demandons aux Etats africains de revenir aux fondamentaux du droit de l’environnement. C’est cela qui va nous permettre d’avoir un développement économique durable », a dit Mme Dia.
Poursuivant, elle a affirmé que la finalité d’un Etat, c’est de pouvoir associer développement économique et protection de l’environnement pour le bien-être de ses populations. « On ne veut pas de développement qui va protéger notre planète. Nous ne voulons pas de développement qui va détruire notre génération. Les présentes inondations dans beaucoup de pays africains démontrent notre vulnérabilité », a soutenu Sokhna Dié Ka Dia.
« Nous voulons vraiment un développement réfléchi, qui soit basé sur nos capacités environnementales, mais également qui soit basé sur le droit de l’environnement », a-t-elle ajouté.
Le colloque de Dakar a servi de cadre pour organiser la première rencontre du Réseau des juristes africains de l’environnement (ELCA, sigle anglais).
TE/old/Sf/APA