Face au déficit de financement du commerce en Afrique, estimé entre 90 et 120 milliards de dollars américains par an, Afreximbank réunit à Windhoek les professionnels du secteur autour du financement du commerce et des stratégies innovantes à cette fin.
La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) organise un séminaire sur le financement du commerce et l’affacturage, qui se tiendra du 5 au 8 novembre prochain à Windhoek, en Namibie. Cet événement annuel réunira des banquiers, financiers, juristes, assureurs et professionnels des organismes de régulation du continent africain, tous impliqués dans le financement du commerce en Afrique.
La rencontre abordera les tendances clés du financement du commerce ainsi que les outils connexes et proposera une formation sur les stratégies novatrices visant à renforcer l’écosystème commercial africain. Elle a pour objectif principal de « doter les participants des connaissances et des compétences essentielles pour naviguer dans les complexités du financement des transactions et de la structuration d’accords commerciaux viables dans un contexte mondial marqué par des incertitudes économiques grandissantes », a souligné Gwen Mwaba, directrice générale d’Afreximbank en charge du financement du commerce et de la correspondance bancaire.
En plus de renforcer leurs compétences en matière de commerce et d’accords commerciaux, le séminaire permettra aux participants de stimuler la croissance économique nationale et d’accroître les recettes des secteurs public et privé grâce à l’augmentation des revenus. « Notre objectif est de promouvoir un environnement de collaboration dans lequel ces acteurs clés peuvent partager leurs idées et leurs stratégies en vue de renforcer le paysage du financement du commerce en Afrique et de débloquer de nouvelles opportunités de croissance », a ajouté Mme Mwaba.
Alors que le déficit de financement du commerce en Afrique reste élevé, estimé entre 90 et 120 milliards de dollars américains par an, la réduction des activités et le retrait de nombreuses banques internationales du continent ont fortement limité la capacité des prêteurs locaux à répondre aux besoins de financement des importations et exportations de leurs clients. Ces facteurs ont également entraîné une demande record de financement du commerce en Afrique.
ODL/Sf/ac/APA