Journée de scrutin calme au Mozambique où les élections générales se déroulent dans un contexte économique difficile et sous la menace persistante des attaques jihadistes dans le nord du pays.
Les élections présidentielles et parlementaires du Mozambique se sont déroulées dans le calme mercredi, avec un dépouillement en cours.
Le Frelimo, au pouvoir depuis 50 ans, devrait rester dominant, avec son candidat Daniel Chapo désigné en mai dernier, malgré des accusations d’irrégularités par l’opposition, notamment la Renamo et Venancio Mondlane, un nouvel acteur politique.
La participation pourrait dépasser celle de 2019 qui était de 50%, sans confirmation officielle pour le moment.
Le dépouillement a commencé après la fermeture des bureaux de vote, et les résultats seront annoncés sous 15 jours.
Les tensions demeurent autour des résultats potentiels, avec des craintes de fraude électorale exprimées par des opposants.
Le président sortant Filipe Nyusi a appelé à la sérénité, tandis que Mondlane a vivement critiqué la commission électorale.
Les défis du pays incluent une économie en déclin et des attaques jihadistes dans le nord qui freinent les projets gaziers.
Sf/APA avec AFP