La prochaine visite du président français intervient quelques mois après que la France a décidé de reconnaître la pleine souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud du Sahara.
Le président de la République française, Emmanuel Macron, effectuera une visite officielle au Maroc « à la fin du mois d’octobre », comme l’a annoncé l’Élysée aujourd’hui. La visite de Macron fait suite à une invitation du roi Mohammed VI.
L’objectif de cette visite est de renforcer la dynamique de relance des relations bilatérales entre la France et le Maroc, après une période prolongée de tensions. Dans un communiqué de l’Élysée, il est précisé que cette invitation émane d’une lettre du roi Mohammed VI, dans laquelle il se réjouit des « horizons prometteurs qui se profilent pour nos deux nations ».
Cette annonce s’inscrit dans un contexte d’efforts continus des deux gouvernements pour consolider des relations bilatérales récemment revitalisées, après des années de difficultés. En février dernier, lors d’une visite au Maroc, l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, avait décrit les relations entre Paris et Rabat comme « uniques ». Bien que cette visite vise à engager un dialogue bilatéral pour apaiser les tensions existantes, M. Séjourné a insisté sur la volonté de la France de « créer une dynamique » propice à la coopération entre les deux pays.
Les relations entre le Maroc et la France ont été mises à rude épreuve par des crises politiques, notamment en raison des campagnes de dénigrement du Maroc par certains médias français. Toutefois, en juillet dernier, la France a clarifié sa position en reconnaissant la pleine souveraineté du Maroc sur ses provinces méridionales du Sahara.
En juillet, le président Macron a déclaré que la position française sur cette question était que « le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Il a ajouté que cette position resterait « cohérente et inébranlable », s’alignant sur le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007. M. Macron a souligné que cette initiative d’autonomie « constitue la seule base pour une solution politique, juste, durable et négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies ».
RT/Sf/ac/APA