Une semaine après les attaques meurtrières contre la gendarmerie de Faladié et l’aéroport de Bamako, sous la direction du Colonel Assimi Goïta, les autorités maliennes se sont réunies pour réévaluer et ajuster leur stratégie sécuritaire.
Bamako ne restera pas de marbre après les attaques du 17 septembre. Le lundi 23 septembre 2024, le président de la Transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta, a présidé une réunion de haut niveau avec les principaux responsables de la sécurité du pays.
D’après un communiqué de la présidence malienne, le Colonel Goïta « a rencontré ce lundi le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Ministre de la Sécurité, ainsi que les chefs d’États-majors et les directeurs de services pour faire le point sur la situation sécuritaire et définir de nouvelles directives ».
Ces consultations font suite aux attentats du 17 septembre, ciblant des sites militaires stratégiques de la capitale malienne. Des assaillants affiliés au Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) ont frappé l’école de gendarmerie de Faladié ainsi que la zone aéroportuaire de Bamako. Selon l’armée, ces attaques ont causé des « pertes en vies humaines », tandis que le GSIM a revendiqué la mort et les blessures de plus de 200 personnes.
Le communiqué de la présidence ne détaille pas les « nouvelles directives » mentionnées, mais cette réunion reflète la détermination des autorités maliennes à faire face à une menace sécuritaire croissante, notamment dans la capitale, qui n’avait pas connu d’attaques de cette ampleur depuis plusieurs années.
Dans son discours à la nation, prononcé la veille de la célébration du 64e anniversaire de l’indépendance du Mali, le Colonel Goïta a réagi à ces attaques meurtrières en soulignant « l’impérieuse nécessité de rester vigilants » et en saluant « le professionnalisme » des forces de sécurité.
Les autorités maliennes ont renforcé les mesures de sécurité, incluant la fermeture de plusieurs marchés et l’enlèvement des véhicules abandonnés sur les voies publiques.
AC/Sf/APA