Le Chef de l’Etat zimbabwéen entre en fonction à la tête de la SADC dans un contexte où l’organisation peine à résoudre le conflit dans l’est de la RDC.
Le 44e sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’est tenu ce samedi à Harare, marquant un moment décisif pour la gouvernance régionale. Ce sommet a été caractérisé par un changement de leadership au sein de l’organisation. En effet, le président angolais, Joao Lourenço, a passé le flambeau à son homologue zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa.
Cette transition revêt une importance particulière, notamment en raison du rôle crucial joué par l’Angola, sous la présidence de Lourenço, dans la médiation de la crise entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
L’Angola a été au premier plan des efforts diplomatiques pour résoudre le conflit impliquant le groupe rebelle M23 dans l’est de la RDC.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, faisait partie des nombreux chefs d’État et de gouvernement présents à cet événement significatif. Sa participation témoigne non seulement de l’importance que la RDC accorde aux affaires régionales, mais aussi de l’intérêt particulier qu’elle porte à la poursuite des efforts de médiation dans le conflit avec le Rwanda.
Avec ce changement de leadership, l’attention se tourne désormais vers le président Mnangagwa et le Zimbabwe pour déterminer quelle orientation sera donnée à la SADC au cours de l’année à venir. Une question clé sera de savoir comment le Zimbabwe poursuivra les efforts de médiation dans la crise entre la RDC et le Rwanda, et quel rôle il jouera dans la résolution du conflit lié au M23.
AC/Sf/APA