La ministre ghanéenne de l’Environnement, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation (MESTI), Ophelia Mensah-Hayford, a annoncé que le Ghana avait reçu 155 millions de dollars de la Banque mondiale pour aider à restaurer les zones côtières dégradées du pays.
S’exprimant lors du lancement du projet de résilience des zones côtières d’Afrique de l’Ouest (WACA), mercredi à Accra, la ministre ghanéenne de l’Environnement a déclaré qu’une moyenne de 500 000 personnes en Afrique étaient touchées chaque année par l’érosion côtière aggravée, les inondations et la pollution, ajoutant que le soutien financier de la Banque mondiale aidera à atténuer les crises côtières au Ghana.
« Ces catastrophes côtières menacent le paysage physique et déstabilisent les ressources socio-économiques de nos communautés côtières. La situation le long de la côte ghanéenne a été exacerbée par le changement climatique et cette menace ne doit pas être sous-estimée », a déclaré Ophelia Mensah-Hayford.
La ministre ghanéenne de l’Environnement, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation a ajouté que des problèmes comme les inondations compromettaient les dépenses en matière d’éducation, de santé, de climat et d’autres priorités de développement, affaiblissant ainsi les moyens de subsistance de millions de ménages tributaires du littoral.
« Dans un pays dont l’économie est historiquement tirée par une forte résilience et des ressources naturelles, la gestion de l’environnement de la zone côtière du Ghana est cruciale pour le développement durable et la résilience climatique », a-t-elle déclaré.
Dans son allocution lors de l’événement, la responsable du programme de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest, Mme Naila Ahmed, a déclaré que le programme de financement comprenait un soutien financier de 150 millions de dollars et une subvention supplémentaire de 5 millions de dollars, visant à atténuer l’impact des catastrophes naturelles et d’origine humaine sur les communautés côtières du Ghana.
Mme Ahmed a déclaré que les 5,5 millions de résidents côtiers du Ghana étaient confrontés à des défis importants, 80 % du littoral étant très vulnérable à l’érosion et aux inondations. Elle a ajouté que ce défi était très décourageant.
Elle a indiqué que la première phase du projet WACA avait bénéficié à 27 000 ménages, qui sont désormais moins exposés à l’érosion côtière et aux inondations.
« Plus de 27 000 hectares d’habitat naturel dans la zone côtière ont été restaurés. 4 200 personnes ont bénéficié de sous-projets sociaux, dont 75 % de femmes », a-t-elle souligné.
La responsable du programme a indiqué que les défis auxquels les communautés côtières sont confrontées sont certes importants, mais qu’ils peuvent être relevés grâce à une action collective.
GIK/lb/te/Sf/APA