Lancé en 2018 par la Banque mondiale et la Cédéao, le projet régional d’accès à l’électricité est en cours d’évaluation.
La réunion de mi-parcours du Projet régional d’accès à l’électricité (REAP) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), débutée le 23 juillet 2024 à Abuja, Nigeria, a pour objectif de faire le bilan des réalisations et des défis, d’évaluer les progrès depuis son lancement en 2018, et d’identifier les ajustements nécessaires pour atteindre ses objectifs.
Les participants incluent les experts de l’Unité de coordination régionale de la Cédéao, ainsi que les coordonnateurs des unités nationales en Gambie, en Guinée-Bissau et au Mali, et le personnel de la Commission de l’organisation régionale. Mme Elise Massan Akitani de la Banque mondiale a souligné l’importance cruciale de cette revue à mi-parcours du PRAE.
Elle a déclaré : « Cette réunion nous permettra, en collaboration avec la Cédéao et tous les pays impliqués, de passer en revue les succès de la mise en œuvre du PRAE, d’identifier les domaines à améliorer et de prendre des décisions pour accélérer la réalisation du projet d’ici sa clôture en décembre 2025. »
Lancé en 2018 avec un financement de 225 millions de dollars de la Banque mondiale, le projet vise à électrifier 578 localités en Gambie, en Guinée-Bissau et au Mali.
Bayaornibe Dabire, directeur de l’énergie et des mines, a exprimé la reconnaissance de la Cédéao envers la Banque mondiale pour son soutien précieux dans la mise en œuvre du projet, visant à accroître l’accès à l’électricité en Afrique de l’Ouest.
Malgré des défis rencontrés lors de la phase préparatoire et des retards pour diverses raisons, Dabire a souligné : « Bien que ces difficultés aient impacté l’efficacité globale du projet, notre objectif stratégique reste intact et le projet demeure une priorité parfaitement alignée sur les objectifs énergétiques sectoriels des pays concernés. »
Il a encouragé les participants à engager des discussions franches pour en tirer des leçons utiles afin d’orienter au mieux les actions futures.
En conclusion, il a affirmé que cette évaluation à mi-parcours était opportune pour évaluer la pertinence et la performance globales du projet, et formuler des recommandations clés en vue d’accélérer sa mise en œuvre.
GIK/fss/ac/APA