L’intervention de la Marine royale marocaine pour secourir les migrants en détresse au large de Dakhla a permis de sauver 200 passagers en direction des Îles Canaries.
La Marine royale marocaine a porté secours à 46 ressortissants sénégalais, dont deux femmes et 44 hommes, parmi les 160 candidats à la migration irrégulière au large de Dakhla. La pirogue qui les transportait a chaviré, a indiqué le Consulat général du Sénégal à Dakhla, selon plusieurs sources.
Les rescapés ont rapporté que le navire avait quitté la Gambie le 2 juillet dernier, transportant près de 200 passagers en direction des Îles Canaries. Les survivants ont été transférés au centre d’accueil d’Argoub, situé à 90 kilomètres au sud de Dakhla. Parmi eux, une dizaine de malades et de blessés ont été pris en charge par les autorités sanitaires marocaines, a précisé le consulat général du Sénégal.
La représentation diplomatique sénégalaise a assuré qu’elle fournirait assistance et protection aux rescapés, tout en travaillant à leur rapatriement dans les meilleurs délais. Le consulat a également noté qu’aucune pirogue en provenance du Sénégal n’était arrivée au Maroc depuis le 14 juin dernier.
Pourtant, le Maroc, en tant que pays de transit et de destination pour de nombreux migrants, a investi massivement dans la gestion des flux migratoires et la protection des droits des migrants. De leurs côtés plusieurs organismes saluent le pays dans sa politique migratoire humaniste et solidaire, visant à offrir des conditions de vie dignes aux migrants et à lutter contre les réseaux de trafic humain.
Pour faire face à ce flux de migratoire qui ne s’arrête pas, le Maroc a renforcé sa coopération avec les pays d’origine et de transit des migrants, ainsi qu’avec les organisations internationales telles que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Cette coopération vise à améliorer la gestion des flux migratoires, à protéger les droits des migrants et à lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière.
Parallèlement, le Maroc investit dans le développement économique et social des régions touchées par la migration. Ces investissements visent à créer des opportunités économiques et à améliorer les conditions de vie des populations locales, réduisant ainsi les facteurs poussant à la migration irrégulière. Des programmes de formation professionnelle, de soutien à l’entrepreneuriat et de développement rural sont mis en place pour offrir des alternatives viables à la migration.
MN/ac/APA