La Commission électorale indépendante (CEI), chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, envisage la révision du processus entre la mi-septembre et la mi-octobre, afin de pouvoir lancer le processus électoral avant la fin de l’année 2024.
Président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a annoncé ce mardi 16 juillet 2024 que l’opération de révision de la liste électorale aura lieu entre « mi-septembre et mi-octobre » 2024, lors d’une conférence publique, à l’amphithéâtre de l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS) de Treichville.
« Il faut exiger du candidat (…) de présenter son programme de société. Le candidat doit être porteur d’un programme viable. Il faut que vous soyez très alertes. Il faut s’intéresser plus au programme qu’à l’argent », a-t-il déclaré.
L’opposition ivoirienne qui dénonce, depuis, des irrégularités sur le listing électoral, demande un audit des fichiers. Pour le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, « il n’y a pas meilleur audit que la révision de la liste électorale ».
Au terme de cette opération d’enrôlement, si l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo ne bénéficie pas de l’amnistie, il ne pourrait figurer sur le listing électoral, voire prendre part à la présidentielle de 2025, alors que son parti l’a déjà investi comme son candidat.
L’ex-président ivoirien a été gracié en 2022 par Alassane Ouattara. Toutefois, la grâce présidentielle permet au condamné de ne pas purger sa peine, mais ne l’annule pas, d’où M. Gbagbo a besoin d’une amnistie pour pouvoir être réintégré sur le listing électoral.
AP/Sf/APA