Grâce à l’approche intégrée de l’ensemble du parcours de soins contre le cancer, le Redhill Cancer Hospital offrira une solution unique aux patients de toute la région, indique un communiqué parvenu ce mardi à APA.
Dans un contexte marqué par l’augmentation alarmante des cas de cancer en Afrique, une lueur d’espoir émerge à Nairobi. Redhill Cancer Hospital et Siemens Healthineers ont annoncé leur collaboration pour créer un centre intégré de cancérologie et un parc de recherche d’envergure internationale. Cette initiative, officialisée lors du récent forum d’affaires américano-kenyan à Washington DC, vise à révolutionner l’approche des soins oncologiques en Afrique de l’Est.
« Notre ambition est de construire le centre de cancérologie et le parc de recherche les plus complets d’Afrique, en mettant l’accent sur des services de diagnostic de haute qualité, le traitement du cancer et une recherche révolutionnaire », a fait savoir Dr Leela Prasad Pamidimukkala, fondatrice et PDG de RVL Healthcare Ltd, citée par le communiqué.
De son côté, Siemens Healthineers fournira des équipements de diagnostic, d’imagerie et de traitement de pointe tout au long du parcours oncologique, a indiqué Vivek Kanade, directeur général de la firme pour le Moyen-Orient et l’Afrique, précisant que leur collaboration vise à « créer un monde sans peur du cancer. »
L’accord prévoit également des programmes de renforcement des capacités, essentiels pour pallier la pénurie de professionnels de santé qualifiés en Afrique. Ces initiatives éducatives, allant des formations physiques aux engagements à distance et aux services basés sur l’IA, contribueront à élever et pérenniser l’infrastructure locale des soins de santé.
Selon Dr Pamidimukkala, cette initiative aura un impact significatif sur l’économie locale. « En offrant une solution unique aux patients de toute la région, nous réduirons le nombre de personnes voyageant à l’étranger pour se faire soigner, soutenant ainsi notre économie », a-t-elle soutenu.
Le projet ne se limite pas aux soins cliniques. Le parc de recherche, directement lié à l’hôpital, favorisera la collaboration avec des établissements d’enseignement et des sociétés pharmaceutiques. Cette synergie créera un pôle de recherche oncologique de pointe et un centre de formation pour les professionnels de la santé.
Les chiffres annoncés sont ambitieux. L’établissement vise à réaliser jusqu’à 200 000 dépistages du cancer et 4 000 interventions chirurgicales par an. La construction devrait débuter en août 2024, avec une ouverture prévue fin 2025.
Ce projet s’inscrit dans une vision plus large de la santé publique. Comme le souligne Dr Pamidimukkala, il contribuera « de manière significative à la réalisation des objectifs du Kenya en matière de soins de santé universels. »
ARD/te/Sf/APA