Une bousculade a fait au moins un mort lors d’un meeting électoral au Rwanda, où le président Paul Kagame a entamé sa campagne ce week-end.
Les Rwandais se rendent aux urnes pour élire un nouveau président le 15 juillet. M. Kagamé, âgé de 66 ans, brigue son quatrième mandat sous la bannière du Parti patriotique rwandais, le mouvement auquel ses partisans attribuent la fin du génocide de 1994, au cours duquel plus de 800.000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués.
Depuis le début de la campagne samedi, il a participé à des rassemblements dans le nord du pays.
L’incident s’est produit dans le district de Rubavu, dimanche, alors que les partisans de M. Kagamé s’étaient rassemblés pour l’accueillir.
Près de 40 personnes ont été blessées dans la bousculade qui a suivi et dont la cause n’a pas été expliquée. Quatre des blessés graves ont été envoyés à l’hôpital.
Le dirigeant rwandais a ensuite poursuivi sa campagne dans le district de Rubavu, où des dizaines de milliers de ses partisans s’étaient rassemblés, drapés dans les couleurs du parti au pouvoir, le FPR.
Son parti a envoyé un message de condoléances à la famille du défunt et des paroles de réconfort aux blessés.
Paul Kagame, président depuis 2000, a été réélu en 2017 avec plus de 90 % des voix.
Ses principaux adversaires dans le scrutin de juillet sont le politicien de carrière Frank Habineza du Parti démocratique vert et Philippe Mpayimana, un candidat indépendant.
Cependant, Diane Rwigara, l’une des critiques les plus virulentes de M. Kagamé, n’a pas été autorisée à se présenter aux élections, la commission électorale ayant estimé que ses documents étaient incomplets et qu’elle n’avait pas démontré que son soutien politique s’étendait à l’ensemble du pays.
Mme Rwigara avait été confrontée à la même disqualification en 2017 et elle a rejeté son exclusion comme étant injustifiable
WN/as/fss/te/APA