Avec un score moyen de 72 sur 100, l’Afrique doit encore renforcer ses efforts de sensibilisation et de formation pour consolider sa résilience face aux cyberrisques grandissants, souligne le récent rapport de KnowBe4.
KnowBe4, fournisseur d’une plateforme de formation à la sensibilisation à la sécurité et de simulation de phishing, a récemment publié son Rapport 2024 sur la culture de la sécurité pour l’Afrique. Ce document, souligne le communiqué reçu ce mardi à APA, « fournit une analyse détaillée de la relation complexe entre les pratiques de sécurité et les comportements des employés au sein des organisations. »
Selon Anna Collard, vice-président principal de la stratégie de contenu pour KnowBe4 Afrique, « dans sa section consacrée à l’Afrique, le rapport révèle que les organisations évaluées dans 20 pays africains affichent un score moyen de culture de la sécurité de 72, cohérent avec l’année précédente. » Ce qui indique un niveau modéré de préparation en matière de culture de la cybersécurité.
Cependant, le rapport relève des variations significatives entre les secteurs et les pays. Par exemple, « le secteur bancaire au Kenya est un acteur exceptionnel, avec un score moyen impressionnant de 83 », tandis que des industries comme les services publics, la construction, l’éducation et l’hôtellerie affichent des scores plus faibles.
Avec l’émergence de l’intelligence artificielle générative (GenAI), le rapport met en évidence « des lacunes réglementaires et un manque de formation pour lutter contre la désinformation générée par l’IA » en Afrique du Sud, soulignant la nécessité de réglementations, de programmes de formation et de partenariats.
« Les organisations doivent donner la priorité à l’élément humain de la cybersécurité en se concentrant sur les efforts continus de sensibilisation et de formation plutôt que de compter uniquement sur des solutions technologiques », a déclaré Javvad Malik, principal défenseur de la sensibilisation à la sécurité chez KnowBe4.
ARD/ac/APA