Le sommet, qui a réuni huit chefs d’État d’Afrique subsaharienne, s’est tenu sous le thème « Renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue pour un développement durable ».
En tant que nouveau président de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), le président Adama Barrow s’est engagé à déployer tous les efforts nécessaires pour résoudre les crises qui sévissent dans le monde musulman.
Lors d’une conférence de presse qui a suivi le sommet tenu les 4 et 5 mai à Banjul, le président Adama Barrow, nouvellement élu à la tête de l’OCI regroupant 57 membres, a mis en avant les mots « dialogue » et « action » dans sa communication avec les journalistes.
« Nous devons engager le dialogue et agir », a souligné le président Barrow, répondant aux questions concernant la crise entre Israël et les Palestiniens, la guerre civile au Yémen, la situation des Rohingyas au Myanmar et les tensions au Soudan, parmi d’autres défis auxquels son mandat à la présidence de l’OCI devra faire face dans les trois prochaines années.
Choisissant ses mots avec soin, le leader gambien a insisté sur le fait que le dialogue est le point de départ de toute résolution de crise, en mettant en lumière que la question palestinienne ne fait pas exception.
S’adressant aux acteurs des conflits touchant les musulmans à travers le monde, M. Barrow a affirmé : « Nous devons être conscients qu’aucune nation ne peut véritablement vivre en paix tant que ses voisins ou d’autres membres de l’OCI ne le sont pas. La tolérance doit être notre principe directeur, un pilier essentiel pour la paix, le développement et la stabilité durables. »
Pendant son mandat, le président de l’OCI a déclaré qu’il userait de son influence pour promouvoir un dialogue efficace entre Israël et les Palestiniens, mettant fin à des décennies de souffrances et cherchant une solution à long terme.
Réitérant ses préoccupations exprimées au début du sommet, le président Barrow a soutenu que le sort des Palestiniens est une inquiétude majeure, non seulement pour la communauté musulmane, mais pour le monde entier.
Il a plaidé en faveur d’une approche plus robuste, inclusive et axée sur l’action au sein de l’OCI, non seulement pour la question palestinienne, mais aussi pour d’autres crises dans des pays membres comme le Soudan. Il a appelé à une mobilisation accélérée des ressources pour répondre aux crises humanitaires croissantes affectant les musulmans dans le monde entier, qu’elles soient dues à des conflits ou à des catastrophes naturelles.
« Nous devons prendre les devants, impliquer toutes les parties concernées et mobiliser les ressources nécessaires », a-t-il vivement rappelé.
Le président Barrow a affirmé qu’il était temps d’élever l’OCI vers de nouveaux sommets, soulignant que l’unité apporte la force et le respect. Il a exprimé sa conviction que son mandat apporterait des changements significatifs pour le monde musulman.
Il a également noté que le dialogue et les initiatives pour la paix et le développement durable contribueraient à faire avancer les objectifs du sommet.
Le sommet, qui a réuni huit chefs d’État d’Afrique subsaharienne, s’est tenu sous le thème « Renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue pour un développement durable ». Il s’est conclu par un accord de Banjul, résumant les positions de l’OCI sur les enjeux contemporains affectant ses membres.
WN/as/fss/ac/APA