La République Démocratique du Congo (RDC) veut accroître la classe moyenne, considérée comme un levier du développement et de la croissance économique.
Pour comprendre comment l’Etat de Côte d’Ivoire œuvre à l’émergence de la classe moyenne, l’Agence pour la promotion des classes moyennes (APROCM) de la RDC a initié, le mercredi 17 avril 2024 à Kinshasa, une séance de travail avec l’ambassade de Côte d’Ivoire.
Selon Pascal Tchelo, le directeur général de l’APROCM, il s’agissait d’échanger avec la partie ivoirienne pour appréhender la manière dont, la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’espace Uemoa, traite la problématique de la classe moyenne.
Cette séance de travail, dira-t-il, a permis de créer le cadre et les conditions d’une collaboration entre les deux institutions. Et ce, en vue d’un retour d’expériences pour booster la classe moyenne, une véritable force de consommation et de création de richesses.
L’APROCM qui dispose d’un Plan stratégique de développement, a, dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan, identifié des axes stratégiques, au nombre desquels le développement du partenariat multilatéral.
« Le partenariat suppose les échanges d’expériences et des bonnes pratiques pour que nous puissions bénéficier des expériences d’un pays frère, qui dans l’évolution de son histoire, a connu de petits soubresauts mais a pu se relever », a-t-il expliqué.
L’ambassade ivoirienne en RDC jouera dans celle collaboration naissante le rôle d’interface entre l’APROCM et des structures ivoiriennes. Volkanaud N’Guessan, le chargé d’Affaires de l’ambassade de la Côte d’Ivoire en RDC, au Rwanda et au Burundi, s’est félicité du choix porté sur la Côte d’Ivoire
Il a, en outre, salué la volonté affichée de l’APROCM de s’approcher de l’ambassade ivoirienne, qui a pris un engagement formel de tout mettre en œuvre afin de permettre à ce projet de partenariat de connaître un début d’exécution.
AP/APA