Les autorités nigériennes ont reconnu la mort d’une vingtaine de militaires à l’occasion de cet assaut jihadiste.
Une embuscade contre l’armée nigérienne à Teguey, dans la région de Tillaberi (Ouest), dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 mars, a été revendiquée par le groupe état islamique.
Dans un communiqué diffusé par son agence de propagande, Amaq, le groupe jihadiste affirme avoir tué au moins 30 soldats nigériens.
Les insurgés ont affirmé avoir détruit huit véhicules blindés de l’armée et saisi un neuvième, ainsi que diverses armes et munitions.
Le jeudi soir, le ministère de la Défense a annoncé la mort de 23 soldats lorsqu’une opération de ratissage a été prise dans une «embuscade complexe» au cours de son désengagement.
Selon les autorités nigériennes, les assaillants ont utilisé des armes artisanales et des véhicules kamikazes, notant que la riposte des forces armées a conduit à la neutralisation d’une trentaine de terroristes.
Suite à cette attaque, Niamey a décrété un deuil national de trois jours à compter du vendredi 22 mars.
Le Niger est confronté à une insécurité dans sa partie ouest, à la frontière avec le Mali et le Burkina Faso.
Depuis septembre 2023, les dirigeants des trois pays ont signé la Charte du Liptako-Gourma, instaurant l’Alliance des Etats du Sahel (AES).