La réforme du secteur de la santé, la problématique du stress hydrique au Maroc et le taux de chômage au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+L’Opinion+, qui évoque la réforme du secteur de la santé, écrit que le ministre de tutelle mène des pourparlers avec les professionnels pour réformer le secteur, de sorte à répondre non seulement aux aspirations des Marocains, mais également à celles des blouses blanches, qui dénoncent depuis des années l’intensification de la charge de travail.
Et si, aujourd’hui, la pomme de discorde entre la tutelle et les professionnels de la Santé concerne principalement le volet salarial, la question de la pénurie de ressources devrait être traitée avec la même ardeur, d’autant que l’exode des cerveaux poursuit sa tendance haussière, au moment où la demande de soins médicaux explose, relève le journal.
Le quotidien souligne la nécessité d’éviter toute forme d’attentisme, pour activer la fameuse démarche de recrutement des médecins étrangers, dont la réussite dépendra du packaging proposé par le ministère, qui, outre le facteur salarial, devra comprendre un écosystème moderne capable d’attirer les jeunes compétences.
Abordant la problématique du stress hydrique au Maroc, +Les Inspirations éco+ écrit que le risque que ce stress hydrique plombe la compétitivité est bien présent.
Mais, le plus dramatique, c’est d’avoir fait preuve d’une extrême latence avant l’action, en dépit des diverses alertes lancées depuis des années, note le quotidien.
Au regard de la situation, il est dommage d’expliquer encore l’importance de la sensibilisation à la rationalisation de l’usage de la ressource et de constater quelques tentatives de politisation du sujet, alors que l’enjeu est national, déplore-t-il.
Et il ne saurait être géré loin des orientations de la stratégie de l’eau, approuvée et suivie de près, et avec la plus grande rigueur, par le Roi Mohammed VI, ajoute-t-il, faisant savoir que ce dossier n’est ni de la majorité ni de l’opposition, mais qu’il s’agit d’“un impératif commun qui n’a ni goût, ni couleur… politique !”.
+Le Matin+ se fait l’écho des données du Haut Commissariat au Plan qui précise que le taux de chômage a nettement progressé entre 2022 et 2023, passant de 11,8% à 13%. Ce taux est passé de 5,2% à 6,3% en milieu rural et de 15,8% à 16,8% en milieu urbain.
Entre l’année 2022 et 2023, l’économie nationale a perdu 157.000 postes d’emploi, résultat d’une diminution de 198.000 postes en milieu rural et d’une augmentation de 41.000 en milieu urbain, après avoir perdu 24.000 postes une année auparavant, souligne la note du HCP, citée par le quotidien.
HA/APA