À l’âge de 82 ans, Hage Geingob a rendu son dernier souffle à l’hôpital Lady Pohamba, entouré de sa famille.
Dimanche, le bureau du président namibien Hage Geingob a annoncé le décès de ce dernier des suites d’un cancer, alors qu’il recevait des soins dans un hôpital de la capitale Windhoek. À l’âge de 82 ans, Hage Geingob a rendu son dernier souffle à l’hôpital Lady Pohamba, entouré de sa famille.
Dans un communiqué émis par le président par intérim Nangolo Mbumba, Geingob a été honoré comme un éminent serviteur du peuple, une icône de la lutte de libération, et le principal architecte de la constitution de la Namibie. Son rôle en tant que pilier de la maison namibienne a été souligné, témoignant de l’impact profond de sa contribution à la nation.
Ce décès tragique intervient moins de trois semaines après que la présidence a annoncé que Geingob commençait un traitement contre le cancer.
Le mois précédent, le bureau du président avait révélé qu’il avait entamé un traitement après la découverte de «cellules cancéreuses» lors d’une coloscopie et d’une gastroscopie de routine.
Après avoir reçu des soins aux États-Unis, Hage Geingob est retourné en Namibie la semaine précédente, où il était suivi par des médecins locaux à l’hôpital de Windhoek. Malgré tous les efforts déployés, la maladie a finalement pris le dessus sur l’homme d’État, laissant derrière lui un vide immense dans le paysage politique namibien.
La Namibie pleure la perte de son président, un leader dont l’impact et l’héritage seront profondément ressentis. Son dévouement à la liberté, à la justice et à la démocratie restera gravé dans l’histoire de la nation.
En cette période de deuil, le pays se rassemble pour rendre hommage à un homme qui a consacré sa vie à servir son peuple et à façonner l’avenir de son pays.
JN/lb/ac/APA