La grâce présidentielle est accordée sur la base de plusieurs critères.
Le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré a décidé, vendredi 5 janvier 2024, d’accorder une remise de peines à 968 détenus.
La remise de peines se fait à l’occasion du 1er janvier 2024, fête du nouvel an et concerne près d’un millier de prisonniers, condamnés et purgeant des peines.
Il s’agit de « 968 détenus condamnés définitivement dont 335 qui bénéficient d’une remise totale de peines, 626 d’une remise partielle, et 7 condamnés à vie qui bénéficient d’une commutation de peines », précise le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, à l’issue du Conseil des ministres.
Selon le gouvernement, le choix de gracier les détenus est fait sur la base de critères qui prennent en compte l’âge, l’état de santé du détenu et le comportement exemplaire de celui-ci.
En octobre 2023, le capitaine Traoré a exprimé sa volonté de réformer le système judiciaire, affichant son opposition « farouche contre la prison. Ce n’est pas dans nos cultures », s’est-il défendu.
DS/ac/APA