Début le début des hostilités entre forces rivales au Soudan, près de dix millions de personnes ont quitté le pays.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé le chef des Forces de soutien rapide (RSF) du Soudan, Mohamed Dagalo, à mettre fin à la guerre au Soudan qui a déplacé six millions de personnes depuis qu’elle a éclaté en avril de l’année dernière.
Le président a fait cette déclaration, jeudi 4 novembre à Pretoria, à l’occasion de l’audience accordée à M. Dagalo, qui effectue une tournée éclair dans plusieurs États africains.
Les forces de M. Dagalo ont combattu les forces armées soudanaises dirigées par Abdel Fattah al-Burhan pour le contrôle du pouvoir, à la suite de l’effondrement d’un gouvernement de transition visant à instaurer un régime civil à Khartoum.
M. Ramaphosa a reconnu le rôle crucial joué par l’Union africaine (UA) et l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement), présidée par Djibouti, dans la médiation du conflit afin d’y mettre un terme le plus rapidement possible.
« Ces organisations ont joué un rôle déterminant dans la médiation entre les forces armées soudanaises (SAF) et les forces de soutien rapide (RSF), avec la participation active du peuple soudanais et de la société civile », a reconnu le président dans un communiqué à l’issue de la réunion.
Il a exprimé le soutien de l’Afrique du Sud au prochain dialogue entre M. Dagalo et M. al-Burhan, soulignant l’importance d’engager des efforts diplomatiques pour parvenir à une paix durable dans le pays.
Il est nécessaire d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et de favoriser le dialogue en vue d’une cessation permanente des hostilités au Soudan, a-t-il déclaré.
NM/jn/fss/ac/APA