Ce processus de désarmement s’inscrit dans l’esprit de l’Accord de Doha signé en août 2022 entre le gouvernement et les groupes politico-militaires tchadiens.
Ce sont plus de 900 combattants de l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD), une coalition des groupes rebelles dirigée par Général Mahamat Nouri Allatchi, qui ont entamé ce jour leur désarmement en vue de leur réintégration.
De leur base arrière située en Libye, ils ont franchi la frontière tchadienne ce 2 janvier 2023. Leur chef, Mahamat Nouri Allatchi et son vice-président Mahamat Assileck Halata, actuel ministre de l’Urbanisme, ont fait le déplacement de N’Djamena pour accueillir ce groupe dans la ville de Faya, à l’extrême-nord du Tchad.
Le parcours de ces combattants doit les conduire à Moussoro, où se trouvent des académies militaires. Dans ces centres de formation, ils suivront un programme de formation de l’armée tchadienne. A la fin de cette formation, certains peuvent intégrer les rangs de l’armée, et d’autres seront affectés dans l’administration publique.
Ce retour à la légalité de ces soldats de l’UFDD est un pas décisif vers l’exécution du programme Désarmement-Démobilisation-Réintégration (DDR) prévu par l’Accord de Doha signé en août 2022.
Pour le chef de l’UFDD, ce début de désarmement est un pas vers la paix véritable et la reconstruction d’une nation tchadienne. « L’UFDD s’engage à contribuer activement à la restauration de la paix, au-delà du simple silence des armes, et à la reconstruction du Tchad, notre patrie éprouvée par des conflits fraternels depuis l’indépendance », a-t-il déclaré devant ses combattants.
CA/ac/APA