La Loi des Finances 2024, l’alliance signée entre les partis de l’USFP et du PPS et les enjeux des centres commerciaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce lundi.
+L’Opinion+ écrit qu’une semaine après l’adoption définitive de la Loi des Finances 2024, le patronat a tenu à exprimer son désaccord avec le texte général, relevant que deux réformes tiennent particulièrement à cœur au syndicat patronal: le Code du travail et la loi relative à l’exercice du droit de grève.
Pour le premier, le texte n’a pas été dépoussiéré depuis vingt ans, laissant le marché du travail fonctionner de manière “archaïque”, constate le journal, notant que la récente grève des enseignants a soulevé de nombreux problèmes juridiques, notamment la question du paiement des jours de grève, qui, en l’absence d’un article de loi spécifique, est sujette à interprétation.
“Légiférer sur le travail ou sur la grève dans le contexte du conflit gouvernement-enseignants ne ferait que jeter de l’huile sur le feu”, estime-t-il, soulignant que le préalable à tout travail de négociations est un climat d’apaisement et de confiance mutuelle.
Abordant l’alliance signée entre les partis de la Rose et du Livre, +L’Économiste+ écrit que si il y a encore peu, les patrons de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) et du Parti du Progrès et Socialisme (PPS) se tournaient le dos, ils se retrouvent, aujourd’hui, pour prendre une initiative, destinée à provoquer un électrochoc au niveau de l’échiquier politique dont l’électro-diagramme est, “depuis près de deux ans, plat”.
Il s’agit de lancer un appel pour constituer un “front populaire social et démocratique”. Une opération, qui ne se limite pas au cadre du Parlement, mais qui devrait s’étendre à d’autres champs, notamment les syndicats et la société civile et aussi aux autres partis de l’opposition, souligne l’éditorialiste.
L’idée qui commence à se concrétiser aujourd’hui est venue comme une riposte au vide politique, créé par “la domination” de la majorité au Parlement, dans les régions et les municipalités, poursuit-il.
“Cette tendance est flagrante au point que les trois formations de la majorıté se croient tout permis, y compris de marginaliser l’opposition”, estime la publication, qui se demande si le rapprochement entre les deux partis n’annoncerai-t-il pas le réveil de la gauche.
Sur un autre registre, +Les Inspirations éco+ écrit que le mall est devenu un des lieux les plus prisés par les Marocains pour passer du bon temps, faisant savoir que ces grands centres commerciaux, qui regroupent un nombre parfois important d’enseignes, poussent comme des champignons un peu partout.
Mais le modèle marocain est assez différent de l’Europe car les franchises réclament notamment au gouvernement d’accélérer l’exécution des recommandations des assises de 2019, en ce qui concerne l’impôt sur l’immobilier et l’impôt commercial, rappelle le quotidien, ajoutant que les marques 100% marocaines ne sont pas assez présentes dans tous les grands centres commerciaux.
HA/APA