Le secteur touristique, le climat des affaires et la lutte contre les pratiques entravant le développement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Évoquant le secteur touristique, +Les Inspirations éco+ écrit que le classement des destinations les plus recherchées sur Google en 2023 fait ressortir le Maroc dans le Top 10, ce qui montre que le tourisme de notre pays n’a heureusement pas été affecté par le séisme qui a touché la province d’Al Haouz.
Grâce à leur demi-finale lors de la Coupe du monde au Qatar, les Lions de l’Atlas ont fait rayonner l’image du Maroc à travers le monde entier, ce qui s’est reflété dans les médias internationaux et sur les réseaux sociaux, relève le quotidien.
En plus de tout cela, le Maroc a réussi à faire du “Made in Morocco” une marque vendeuse, ajoute-t-il, notant que la ville de Marrakech, qui accueille régulièrement des événements d’envergure internationale, symbolise parfaitement cela.
La Coupe du Monde 2030, qui sera organisée conjointement avec l’Espagne et le Portugal, est une sorte de concrétisation de tous les efforts déployés, c’est pourquoi, l’ensemble de nos institutions, de nos entreprises publiques et privées et de nos médias pensent et préparent dès aujourd’hui l’année 2030, relève-t-il.
+L’Opinion+ écrit que cela fait des années que le Maroc ambitionne de faire bouger le secteur privé et attirer les IDE pour alléger le fardeau sur les épaules de l’Etat qui supporte à lui seul près des deux tiers de l’investissement global sans générer suffisamment de croissance.
Maintenant, le privé est censé prendre la relève pour s’emparer de la moitié du paquet d’investissement d’ici 2027, d’où le recours à la Charte de l’investissement qui suscite de plus en plus l’intérêt des investisseurs marocains et étrangers qui multiplient les visites de prospection au niveau des pôles les plus attractifs du Royaume, estime le journal.
Pour aller de l’avant, l’Exécutif parie aussi sur les réformes “new génération” du climat des affaires promises, mais aussi sur les nouvelles zones industrielles, qui couvrent désormais toutes les régions du Royaume, soutient-il.
Tout cela pour promouvoir l’image du Maroc auprès des marchés internationaux, au moment où le gouvernement veut améliorer sa notation en passant des notes dites spéculatives aux notes d’investissement, dans l’objectif de s’endetter à des conditions plus confortables dans les marchés, avec un moindre coût, ajoute-t-il.
+L’Economiste+ écrit qu’avec les projets structurants et les grandes réformes en cours, le Maroc est sur une “belle rampe de lancement”, mais que dans ce laboratoire géant, il reste encore beaucoup de réglages urgents et de câbles à rebrancher ou à totalement changer, notamment sur “L’à-peu-près” et le “c’est pas grave”, tellement ancrés qu’ils pénalisent et font perdre au pays de nombreuses opportunités.
Pour réaliser le développement souhaité, le quotidien souligne toutefois la nécessité de faire changer les mentalités pour rompre avec certains comportements et pratiques, notamment l’incivisme, la corruption, la pollution, et de mener les réformes appropriées afin d’avoir une école publique performante et de former les compétences nécessaires au pays.
HA/APA