L’accord signé entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement, la promotion touristique de Marrakech et le Salon «La presse au Futur» sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
Évoquant l’accord signé dimanche entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives portant sur l’amélioration des salaires des professeurs, +L’Opinion+ écrit que cet accord devrait nécessiter chaque année un budget additionnel de l’ordre de 10 milliards de dirhams, sans compter les nouvelles recrues annuelles, estimant que cette décision « coûtera cher, très cher à l’Etat », mais qui permettra toutefois d’éteindre ou du moins de contenir le feu qui consume le corps éducatif, dont les incidences et les enjeux vont au-delà de l’aspect purement financier.
Mais, étant donné que le projet de loi de finances pour 2024 est déjà adopté par le parlement, prévoyant près de 74 milliards de dirhams pour le département de Benmoussa, certains évoquent l’hypothèse d’une éventuelle Loi de Finances rectificative pour pouvoir financer cette nouvelle hausse de salaires, note le quotidien.
Quoi qu’il en soit, “nous sommes sur le point d’atteindre le dénouement salutaire d’une crise qui dure depuis la date de publication du très contesté Statut unifié”, constate-t-il.
Le gouvernement et les syndicats se pencheront désormais sur la nouvelle mouture du Statut unifié, à même de trouver une formule adéquate aux attentes de toutes les parties concernées, ajoute-t-il, appelant à trouver une formule fédératrice pour impliquer les enseignants dits “ex-contractuels”, qui continuent de monter au créneau.
+L’Économiste+, qui aborde la promotion touristique de Marrakech, écrit que les professionnels du tourisme veulent faire de la Bahja (liesse) une marque indissociable de Marrakech et un argument marketing qui s’ajouterait aux charmes déjà existants de la destination, précisant que la Bahja deviendrait une pièce maîtresse dans la stratégie de promotion touristique de la ville.
Cette idée de capitaliser sur la Bahja pourrait aussi être appliquée au monde du travail: on pourrait mettre en place un «indice Bahja» et mesurer le “taux de Bahja” dans l’entreprise, soutient l’éditorialiste.
Dans le contexte économique et financier aussi tendu que nous vivons aujourd’hui, apporter du bonheur au travail transformerait la façon dont nous percevons la productivité et l’efficacité professionnelle, estime-t-il.
Sur un autre registre, +Les Inspirations éco+ écrit que plus de 1.400 visiteurs et environ 85 exposants étaient présents la semaine dernière, à Paris, pour la 17° édition du Salon «La presse au Futur», notant que cet événement inédit rassemble toutes les formes de supports de presse, les annonceurs, les régies publicitaires et les différents partenaires des éditeurs.
L’idée centrale de cette édition est que la presse est en train de se métamorphoser, puisque le contenu se modernise et passe par le digital, l’audiovisuel et, bien évidemment, les réseaux sociaux, avec en toile de fond l’Intelligence Artificielle (IA) qui prend de plus en plus d’importance, constate la publication.
Le Maroc est certes moins avancé que l’Europe, mais les médias ont pour devoir de s’adapter aux nouvelles transformations numériques, d’autant plus que la vidéo est déjà le format le plus consulté par les Marocains en quête d’informations, soutient-il.
HA/APA