L’image du Maroc à l’étranger, le projet de loi de finances pour 2024 et le secteur touristique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
Evoquant l’image du Maroc à l’étranger, +L’Economiste+ estime que bien que l’exploit de l’équipe nationale au Qatar ait donné un véritable coup de fouet au soft power marocain, un « long chemin » reste encore à parcourir pour mieux “brander” la marque pays, car, pour l’instant, le Maroc est encore perçu comme “un pays plus attractif pour le tourisme que pour l’investissement”.
Selon le dernier rapport sur la réputation dans le monde, élaboré par l’Institut royal des études stratégiques, les résultats les moins favorables se concentrent dans l’intention d’investir ou d’étudier dans le pays, ce qui doit interpeller la pertinence des stratégies mises en place pour marketer la marque Maroc, du fait que l’image d’un pays dépasse largement les éléments mis en avant dans une campagne de promotion, estime le journal.
Ce qui est communiqué est aussi important que la perception qu’a le public cible, d’où l’importance d’une harmonisation des actions, selon une approche couvrant plusieurs domaines, suggère-t-il.
+L’Opinion+, qui revient sur le projet de loi de finances pour 2024, écrit que l’augmentation des droits d’importation sur les smartphones, une des dispositions les plus controversées du PLF 2024, a été approuvée par la commission des Finances, mettant en garde contre les conséquences de l’adoption définitive de cette mesure sur le pouvoir d’achat des Marocains, du fait qu’aujourd’hui un smartphone n’est plus un objet de luxe, dont le citoyen peut se passer.
Augmenter le prix des smartphones est en désaccord avec d’autres orientations gouvernementales, d’autant plus que l’Etat ambitionne de développer le paiement mobile, afin d’en faire un moyen pour distribuer les aides sociales directes, relève le quotidien.
Ajoutons à cela la stratégie Maroc Digital 2030, récemment dévoilée par le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, et qui veut placer le Maroc dans le top 50 mondial dans le E-government et l’index de développement des services publics en ligne, ajoute-t-il.
L’augmentation des droits de douane aurait pu être compréhensible si le but était de protéger une industrie locale, estime-t-il.
Abordant le secteur touristique, +Les Inspirations éco+ écrit qu’à l’initiative de l’Office national marocain du tourisme, 70 grands tour-opérateurs du marché français étaient à Marrakech, le week-end dernier, notant que ces derniers ont fait une annonce de taille, à savoir la tenue en avril prochain à Rabat du Congrès annuel des professionnels du tourisme français.
Le déplacement du Syndicat des entreprises du tour operating au Maroc est très important, car il a pour but de permettre aux membres de ce syndicat, qui regroupe les tour-opérateurs leaders en France, de découvrir de visu la nouvelle offre revisitée que propose le Royaume, rapporte l’éditorialiste.
De plus, le gouvernement investit de manière significative dans la promotion du Maroc en tant que haut lieu du tourisme, non seulement sur le marché européen (70% des touristes sont en provenance de ce marché), mais également sur les marchés émetteurs à plus long terme, comme l’Asie et l’Amérique latine, ajoute-t-il.
Après les exploits des Lions de l’Atlas au Qatar, des pays comme l’Australie, l’Inde, le Brésil ou encore la Corée du Sud, qui n’étaient pas dans le viseur du Royaume dans le passé, sont désormais dans le pipe pour “vendre” la destination Maroc, note-t-il.
HA/APA