La résidence a été construite, sur instructions du président Evariste Ndayishimiye, dans cette province du Nord-Est située à environ 200 kilomètres de Bujumbura, la capitale économique du pays.
Il n’y a pas très longtemps, le président Evariste Ndayishimiye a déclaré qu’il ne dormirait plus dans un hôtel à Kirundo. Ainsi, le chef de l’État burundais a fait construire sur le site d’une ancienne gîte un palais.
Les frais de son érection ont été supportés grâce « à l’aide des montants retournés au Trésor public dans le cadre de la campagne contre la fraude, la corruption et les malversations économiques », indique un communiqué reçu à APA.
En bon catholique, Evariste Ndayishimiye a convié, hier dimanche, Monseigneur Joachim Ntahondereye, l’évêque du diocèse de Muyinga, pour une bénédiction des lieux à l’occasion de son inauguration.
Le religieux, ajoute la source, n’a pas manqué d’appeler la population de Kirundo à remercier le Bon Dieu car cette province a repris sa première place de grenier du Burundi.
Après le palais de Kirundo, sur la colline Bugera, le président Ndayishimiye, déterminé à faire du Burundi un pays émergent en 2040 et développé en 2060, a promis de « procéder de la même manière dans toutes les provinces » du pays.
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