Les enjeux de la session parlementaire de l’année législative en cours, la place de la langue française dans l’enseignement et la lutte contre les changements climatiques sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
Évoquant les enjeux de la session parlementaire de l’année législative en cours, dont l’ouverture est prévue ce vendredi, +L’Opinion+ écrit que si durant les deux dernières années, le principal challenge de l’Exécutif était de débloquer des dossiers longtemps rangés dans les tiroirs du Parlement, tout en concrétisant la vision royale permettant l’édification de l’Etat social, aujourd’hui, le défi est d’accélérer la cadence des chantiers structurants et de doubler l’effort dans l’investissement, afin que le Royaume soit prêt à accueillir les grands événements prévus dans les années à venir, dont la très prestigieuse Coupe du Monde 2030.
Encore faut-il trouver les financements nécessaires dans un contexte où les institutions financières serrent la ceinture, vu l’incertitude qui plane au-dessus de l’économie mondiale, relève le journal.
Mais sur ce point, les Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International semblent porter leur fruit, en consolidant la confiance des acteurs économiques en la destination Maroc et en ses perspectives de croissance, estime-t-il.
Par ailleurs, la conjoncture impose également un esprit pragmatique durant cette année législative, pour mettre fin au désarroi des ménages, notamment en luttant contre la hausse des prix et en améliorant la qualité des services publics, car c’est en changeant le quotidien des individus qu’on pourrait passer à un niveau supérieur de développement économique et social, ajoute-t-il.
Abordant la place du français et de l’anglais dans l’éducation, +Les Inspirations éco+ rapporte les propos du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Abdellatif Miraoui, qui a affirmé que le débat sur cette question « perd son intérêt lorsqu’on le politise », étant donné que “la langue française n’appartient pas à la France”.
La langue française est un patrimoine international comme l’arabe, l’amazigh, l’anglais et l’espagnol, note-t-il, estimant que “plus les jeunes parlent de langues, plus ils s’insèrent professionnellement, plus ils s’épanouissent”.
C’est grâce notamment à la langue française que le Maroc a de bonnes relations avec certains pays africains, ajoute-t-il, se demandant pourquoi enlever une langue, alors qu’il “faudrait plutôt en ajouter d’autres”.
+L’Économiste+, qui revient sur la lutte contre les changements climatiques, écrit que dans cette bataille mondiale contre les changements climatiques, le Maroc peut jouer un rôle clé, notamment en termes d’atténuation des émissions de CO2.
En plus de réduire ses émissions, le Royaume peut aider d’autres Etats à le faire, en exportant vers le monde des engrais verts, favorisant une réduction des émissions dans le secteur agricole, tout en participant à la garantie de la sécurité alimentaire, relève la publication.
Le développement de l’écosystème des énergies renouvelables, avec une multiplication des ressources propres, participe également à l’atteinte de cet objectif, ajoute-t-il.
En plus du solaire et de l’éolien, l’offre Maroc dans le domaine de l’hydrogène vert peut faire du Royaume l’un des leaders en matière de verdissement de l’économie, avec à la clé, une diversification des exportations, générant des recettes supplémentaires, estime-t-il.
HA/APA