Ouagadougou et Moscou vont signer, ce vendredi, un mémorandum d’entente pour la réalisation dudit projet.
Le Burkina Faso espère construire une centrale nucléaire dans le pays d’ici 2030, a déclaré jeudi à Moscou, le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Simon-Pierre Boussim, dans son discours lors de la Semaine russe de l’énergie, a rapporté l’Agence d’information du Burkina (AIB) qui cite l’agence russe TASS.
Ce projet du capitaine Ibrahim Traoré vise à résoudre le problème de la pénurie d’énergie et à relancer l’industrialisation du pays. Les besoins en électricité du pays, estimés à plus de 500 MW, pourraient tripler d’ici 2030
Le ministre Boussim a indiqué que Ouagadougou avait d’ores et déjà engagé la coopération avec des sociétés russes du secteur énergétique.
Un mémorandum d’entente pour la construction d’une centrale nucléaire sera signé, ce vendredi entre le ministère de l’Energie et Rosatom, l’agence fédérale russe de l’énergie atomique.
Hier jeudi, un comité de prospection pour le développement de centrales nucléaires au Burkina Faso et l’ancien Secrétaire Exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Dr Lassina Zerbo se sont rencontrés à Ouagadougou, afin de baliser le terrain pour « une mise en œuvre réussie du programme nucléaire au Burkina Faso ».
A l’issue de ces échanges, les participants entendent déterminer les préalables pour la mise en œuvres des centrales nucléaires, identifier les contraintes techniques, juridiques et environnementales et de proposer des solutions.
Le chef de l’État, Ibrahim Traoré a déclaré fin juillet au sommet Russie-Afrique au président russe Vladimir Poutine, l’importance pour lui, d’avoir si possible dans les plus brefs délais, une centrale nucléaire au Burkina Faso, à même de couvrir les besoins énergétiques de la sous-région.
SD/te/APA