Le diplomate espagnol, Rafael Soriano, décline sa vision à la suite de son élection à la présidence de l’Organisation internationale du cacao (ICCO), dans la capitale économique ivoirienne.
« Je pense qu’il est plus qu’important que jamais de continuer à renforcer le rôle de l’ICCO comme centre de connaissances et d’innovations dans le domaine de l’économie cacaoyère mondiale », a déclaré Rafael Soriano, l’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire.
Il s’est dit convaincu que « l’ICCO est un espace privilégié pour favoriser le dialogue entre les pays membres de l’organisation et les principaux acteurs de la filière cacao ». Sa « présidence coïncide aussi avec la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne ».
« La présidence espagnole est pour nous un symbole d’engagement, pas seulement pour mon pays mais pour les pays de l’UE et de l’Union européenne elle-même à relever le défi de l’industrie cacaoyère dans le monde et nous sommes prêts à renforcer ce rôle au sein de l’ICCO », a-t-il poursuivi.
Au terme de la célébration du cinquantenaire de l’ICCO, à Abidjan, le Bureau exécutif de l’ICCO, l’instance mondiale du cacao qui regroupe en son sein les pays producteurs et les pays consommateurs, a fait savoir les points de discussion, ce vendredi 06 octobre 2023.
Le directeur exécutif de l’ICCO, Michel Arrion, a fait état des points abordés, notamment les cours sur le marché mondial du cacao, la promotion générique de la consommation du cacao, l’adoption du budget 2023-2024 et la prolongation de la validité de l’accord international du cacao jusqu’en 2026.
Sur 100 milliards de dollars générés par la filière, les pays producteurs ne bénéficient que de 5 ou 6%. Le porte-parole des pays producteurs de l’ICCO, Aly Touré, a soutenu la production d’un cacao durable sur toute la chaîne de valeur.
L’ICCO, organisme intergouvernemental, fondé en 1973, a pour mission de promouvoir et de soutenir la durabilité économique, sociale et environnementale de la chaîne de valeur du cacao. Rafael Soriano succède, à la présidence de l’ICCO, au dominicain Abel Fernandez.
AP/APA