Les autorités béninoises réagissent à une information diffusée mardi dans la revue de presse de Radio France Internationale (RFI).
Dans la soirée du mercredi 27 septembre 2023, le porte-parole du gouvernement béninois a publié un communiqué pour démentir les informations annonçant que Cotonou s’apprête à accueillir les militaires français qui doivent bientôt quitter le Niger voisin.
Wilfried Léandre Houngbédji apporte surtout un démenti formel à un article relayé mardi dernier dans la revue de RFI. Selon le média français, « Mourya Niger, un site d’informations a annoncé que le gouvernement béninois a lancé la construction d’une base militaire dans le nord du Bénin non loin de la ville de Kandi pour recevoir les soldats de l’opération Barkhane, prêts à quitter le Niger». « Aucune base militaire française n’est en construction dans notre pays, et davantage pas dans le département de l’Alibori, » rectiifie M. Houngbédji.
Toujours d’après la Revue de presse Afrique de RFI, « Mourya Niger » a écrit que des instructeurs français et belges aident le Bénin dans la lutte contre les groupes terroristes. Le porte-parole du gouvernement béninois confirme qu’il y a effectivement eu des instructeurs venant de la France, de la Belgique et des États-Unis pour renforcer les militaires béninois. Toutefois, M. Houngbédji ajoute que ces missions sont arrivées à leur terme depuis six mois. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, les instructeurs en question sont déjà repartis.
Suite au coup d’État du 26 juillet contre Mohamed Bazoum, les nouvelles autorités nigériennes ont demandé à ce que les forces françaises accueillies dans le pays suite à leur départ du Mali, quittent le territoire nigérien. Hostile, dans un premier temps à la volonté de Niamey, Emmanuel Macron a annoncé dimanche 24 septembre dans un entretien avec TF1 et France 2 que les militaires français quitteront le Niger d’ici la fin de l’année.
RK/ac/APA