Le séisme d’Al Haouz, est le principal sujet traité par la presse hebdomadaire parue ce samedi.
+La Nouvelle Tribune+ écrit que le Maroc vit depuis quelques jours des heures sombres, mais comme à son habitude, ses valeurs de solidarité et d’humanité profondes ont été ses premiers pansements, expliquant que presque aussi vite que la détresse qui a suivi la catastrophe, associations, citoyens, autorités et organismes de toute sorte ont cherché à porter secours avec les moyens disponibles.
Le Maroc a eu le réconfort de constater la diligence avec laquelle partout dans le monde, les témoignages de condoléances, de soutien et de tristesse se sont multipliés, relève l’hebdomadaire, notant que toutes les grandes nations, les personnalités influentes de tout bord, et surtout des millions d’anonymes “ont communié avec nous et partagé notre peine”.
Mais, au cœur de la tragédie, alors que toutes les victimes n’ont pas encore été identifiées et que les secours peinent à arriver auprès des zones les plus enclavées, “il y a aussi déjà des polémiques et des aberrations qui sonnent comme des couteaux dans le dos”, déplore-t-il, citant des “insinuations des commentateurs politiques qui s’offusquent avec force et vigueur du fait que les autorités marocaines ne se soient pas précipitées à accepter l’aide offerte par la France”.
“La décence. La retenue. La compassion. C’est juste ce qu’il faut quand un pays est frappé par une tragédie”, soutient +Finances News hebdo+.
Le Maroc a toujours été aux côtés de la France lors des multiples épreuves traversées par ce pays, dont notamment les terribles attentats du 13 novembre 2015, souligne la publication.
A l’époque, les médias marocains ne s’étaient permis d’insinuer quoi que ce soit, dans ces moments tragiques où plusieurs familles étaient endeuillées, mais ont, au contraire, vivement condamné ces actes ignobles et ont pleinement compati avec le peuple français, rappelle-t-il.
Aujourd’hui, alors que le Maroc compte et pleure ses morts, certains médias français, en se cachant sous le manteau de la «liberté d’expression», ont choisi une caricature indécente pour dépeindre le séisme qui a frappé le Royaume, tandis que d’autres ont monté en épingle une fausse polémique autour de l’aide internationale, tentant de diffuser auprès de l’opinion publique l’idée que le Maroc ne veut pas d’assistance.
Certes, plus de 60 pays ont proposé leur assistance au Maroc et seuls quelques-uns étaient autorisés à opérer sur le territoire national, mais, comme le confirme le ministère de l’Intérieur, à mesure que les opérations de secours progressent, que l’évaluation des besoins évolue, le Maroc pourrait recourir à d’autres offres de soutien de la part d’autres pays amis, en fonction des besoins spécifiques de chaque étape, fait-il savoir.
+Maroc hebdo+ estime que depuis cette nuit du vendredi 8 septembre 2023 où la terre a vacillé sous nos pieds, “c’est tout le Maroc qui, main dans la main, est mobilisé”, expliquant que tout le monde gère les effets de cette catastrophe naturelle qui a fait des milliers de morts et de blessés et a détruit un nombre encore plus important d’habitations.
Les Marocains ont d’abord prouvé qu’en période de crise ou de détresse, “on ne paniquait pas” et ensuite, “qu’on savait agir vite et se serrer les coudes dans les épreuves les pires”, constate le journal.
A son niveau, l’Etat a, pour sa part, encore une fois fait montre d’“une capacité d’action et d’une réactivité exemplaires” et, à aucun moment, “il n’a donné l’impression de ciller” face à ce drame, ajoute-t-il.
Alors même que les secours se poursuivent, les pouvoirs publics se sont déjà lancés dans la reconstruction des zones les plus touchées, note-t-il. Mais, les “professionnels de la critique facile” s’en sont donné à cœur joie et certains y sont même allés de leur “fake news”, assurant par exemple que 100.000 enfants marocains s’étaient retrouvés à la rue “alors que le terrain, ouvert pourtant à toute la presse, les démentait éloquemment”, souligne-t-il.
HA/APA