Les hostilités au sein de Yewwi Askan Wi (Yaw), la principale coalition de l’opposition, qui réunissait entre autres leaders Ousmane Sonko de Pastef et Khalifa Sall de Taxawu Sénégal, alimentent toujours les quotidiens sénégalais reçus ce vendredi à APA.
« Yewwi-Barth, le torchon et les charognards », rapporte L’Observateur dans sa manchette.
Selon le journal, « le communiqué de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) accusant Taxawu Sénégal de Khalifa Sall d’avoir posé un acte de trahison d’un de ses colistiers Abass Fall de Pastef à la mairie de Dakar, et actant du coup la rupture avec Taxawu, a fait sortir le maire de Dakar de ses gonds ». « Barthélémy Dias, en conférence de presse hier, a non seulement décidé de rétablir d’abord la vérité des faits sur l’installation du nouveau bureau du Conseil municipal de la ville de Dakar (avec la destitution de Abass Fall de son poste de premier adjoint au maire), mais a déversé sa bile sur Yewwi Askan Wi et Pastef de Ousmane Sonko », rapportent nos confrères de L’Observateur.
Revenant sur les « hostilités dans les rangs de Yaw », Le Quotidien fait état d’un « mortal kombat » né d’un « conflit d’intérêts » entre Taxawu/ex-Pastef. « Les traitres, dit Barthélémy Dias dans ce journal, sont ceux qui ont boudé le vote réhabilitant Khalifa ».
« Exclusion de Taxawu-Barth flingue Yewwi », note Bés Bi, dans lequel journal, le maire de Dakar soutient : « C’est parce qu’on nous a mis à l’écart qu’ils ont pu se faire une place ».
Pour Sud Quotidien, « Barthélémy Dias livre sa part de vérité » après l’élection du nouveau bureau municipal ».
Toutes choses qui font dire au quotidien national Le Soleil que « l’opposition se déchire » et que « Yewwi Askan Wi crie à la trahison et met fin à son compagnonnage avec Taxawu Sénégal qui dénonce un prétexte fallacieux ».
Walf Quotidien traite du même sujet mais titre que « Macky dynamite l’opposition » avec l’implosion de Yewwi Askan Wi.
« Dissolution du parti, radiation de Sonko des listes électorales…Pastef, la difficile bataille des recours », titre L’Observateur, précisant que « le recours pour excès de pouvoir ne suffit pas pour suspendre l’exécution de l’acte ».
Pendant ce temps, Le Soleil revient sur le sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui, selon lui, est « aux prises avec les putschistes du Niger ». « Une affaire pas si simple », titre ce journal, expliquant que l’organisation régionale agite l’intervention militaire qui n’emballe pas l’Algérie et la Libye.
« Niger-Rétablissement de Bazoum-La Cédéao toujours en alerte », écrit Le Quotidien, là où Sud Quotidien note que « la Cédéao réaffirme son engagement militaire » qui pour Walf Quotidien, met en danger de mort » Mohamed Bazoum toujours retenu par les putschistes dans sa résidence présidentielle.
Mais pour Bés Bi, la « Cédéao ne cède pas » et « a décidé de déployer ses forces en attente au Niger pour rétablir l’ordre démocratique ».
TE/ac/APA