L’environnement des affaires au Maroc, l’économie nationale et la lutte contre les effets du réchauffement climatique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Abordant l’investissement au Maroc, le quotidien +Les Inspirations Éco+ écrit que grâce à la Charte de l’investissement, il ne peut plus y avoir de favoritisme entre les différents investisseurs, ce qui pouvait être le cas auparavant.
Les investisseurs étrangers et nationaux « ne doivent plus nourrir de craintes », car le Maroc offre des opportunités importantes qu’il faut saisir, explique le journal.
Le Royaume souhaite atteindre 550 milliards d’investissements privés à l’horizon 2026, avec la création de 500.000 emplois à la clé: le ratio à respecter étant de deux tiers d’investissements privés pour un tiers en provenance du secteur public, note-t-il.
+L’Opinion+ écrit qu’avec des prix à la pompe en stagnation, une inflation en baisse et un PIB en hausse, une certaine accalmie semble s’installer dans l’économie et les esprits, après une année de fortes tensions.
Coïncidant avec l’arrivée de l’été, cette période offre un certain répit aux Marocains, harassés depuis des mois par une augmentation continue et inédite des prix, souligne la publication.
S’ils feignent une certaine insouciance et montrent un brin de détachement par rapport à l’actualité, ils savent au fond d’eux que la situation peut encore basculer à tout moment, pense-t-il.
Et les indicateurs économiques ne disent pas autre chose, comme en témoignent les conclusions du Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques relevant de la Banque centrale, qui a tenu sa 17ème réunion le 4 juillet, car bien que les menaces macroéconomiques soient en atténuation, “les risques provenant de l’environnement externe et interne appellent à la vigilance sur fond de fortes incertitudes pesant sur les perspectives de l’économie mondiale”, relève-t-il.
Cet avertissement résonne avec la politique prudente de la Banque Centrale: tout en maintenant inchangé le taux directeur, le Conseil de Bank Al-Maghrib n’a pas pour autant ouvert les vannes économiques et maintient ainsi une posture précautionneuse face à des événements mondiaux incertains, et une reprise économique fragile et chancelante, ajoute-t-il.
+L’Economiste+, qui revient sur la lutte contre les effets du réchauffement climatique, estime qu’il fait de plus en plus chaud, surtout dans les villes, dont la transformation a favorisé ces phénomènes extrêmes.
Auparavant, nos espaces urbains étaient historiquement dotés de systèmes de climatisation naturelle, en l’occurrence des arbres, qui offraient une ombre salutaire, mais les élus “ont eu l’ingénieuse idée de troquer ces arbres à grand feuillage, tantôt contre des palmiers, tantôt contre du bitume, du marbre ou du béton”, déplore le quotidien.
Plusieurs études sérieuses ont montré comment des arbres alignés, dans un boulevard ou une ruelle, réduisent la chaleur de plusieurs degrés, constate-t-il, se demandant si nos conseils élus sont conscients de l’urgence d’agir.
Selon lui, planter des arbres n’est pas un luxe, mais “un besoin vital”, car, explique-t-il, en plus de leur impact positif d’absorption de gaz à effet de serre, de filtration des particules dans l’air, ils sont aussi un régulateur naturel de la température.
HA/APA