L’édition 2023 de la Journée nationale du partenariat Etat-secteur privé, dont la célébration est prévue les 13 et 14 novembre 2023, a été officiellement lancée ce lundi 3 juillet 2023 à Abidjan.
La cérémonie de lancement de cette journée, organisée par le secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat secteur privé, a été présidée par le directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Economie et des finances, Bamba Vassogo, représentant le ministre Adama Coulibaly.
La Journée nationale du partenariat Etat-secteur privé (JNP 2023) qui se célèbre cette année les 13 et 14 novembre 2023, a pour thème retenu « La responsabilité sociétale des entreprises pour une Côte d’Ivoire solidaire : quel partenariat Etat-secteur privé ? ».
Bamba Vassogo a relevé les enjeux de la JNP qui entend mettre en évidence le destin commun de l’Etat et du secteur privé, incarné par le Plan national de développement 2022-2025, d’un montant d’investissement de 59.000 milliards de FCFA, dont 74% sont attendus du secteur privé.
Cet espace de concertation Etat-secteur privé, dira-t-il, est le lieu pour les deux parties de dresser un bilan et les perspectives du partenariat qui les lie, afin de renforcer le dynamisme de l’activité économique.
Il se veut « aussi et surtout une tribune privilégiée pour mettre en lumière la complémentarité et la synergie d’actions entre l’Etat et le secteur privé pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique de notre pays », a-t-il ajouté.
Selon Bamba Vassogo, les efforts consentis par l’Etat ont permis de relever des performances économiques du pays avec une croissance moyenne d’environ 8% sur la période 2012-2019 et de positionner l’économie ivoirienne parmi les plus dynamiques en Afrique et dans le monde.
Il partagera, par ailleurs, que le revenu par tête d’habitant en Côte d’Ivoire a également doublé pendant cette période, pour s’établir à 2.287 dollars US en 2020, « correspondant à l’un des plus élevés en Afrique de l’Ouest ».
La résilience de l’économie ivoirienne aux effets de la Covid-19 a été passée en revue par M. Bamba Vassogbo. Il a rappelé que la Côte d’Ivoire a réalisé un PIB d’environ 2% en 2020, contre une contraction de 3% au niveau mondial et de 2% en Afrique subsaharienne.
Il soutiendra, par ailleurs, qu’en dépit de ces avancées notables « beaucoup reste encore à faire car de nombreux défis jalonnent le processus de développement socio-économique de notre nation ». C’est la raison pour laquelle, l’Etat s’est engagé à traduire dans le PND « Une Côte d’Ivoire Solidaire ».
Le représentant du ministre, a relevé que le contrat social qui découle de cet engagement porte sur l’amélioration substantielle des conditions de vie des populations, à travers la réalisation de projets qui améliorent les indicateurs sociaux d’accès à l’électricité, à l’eau potable et à des services de santé de qualité et à la protection sociale.
« Ce thème illustre notre conviction profonde en la capacité du secteur privé à apporter, en complément à l’action du gouvernement, des solutions viables pour répondre aux défis de développement durable tout en bénéficiant de dividendes conséquents sur le long terme », renchérit-t-il.
Pour lui, « l’accès à l’emploi et l’entrepreneuriat se doivent d’être également une réalité pour davantage de jeunes ». Cela est « possible pour chaque entreprise, petite, moyenne ou grande, en intégrant les démarches de RSE dans sa chaîne de valeur ».
De ce fait, « l’entreprise peut avoir un impact positif sur le développement des communautés d’une part et sur son évolution d’autre part », a poursuivi le représentant du ministre de l’Economie et des finances, Bamba Vassogbo.
La secrétaire exécutive du Ccesp, Mme Fofana Fadiga, a fait savoir que cette instance qu’elle dirige entend soutenir la dynamique actuelle impulsée par le gouvernement afin de renforcer l’impact des actions en matière de politiques sociales après les performances économiques enregistrées au cours de ces dernières années.
Elle a toutefois mentionné que la mise en œuvre de « cet ambitieux programme requiert la synergie avec le secteur privé, dans son rôle d’agent économique ayant un impact sociétal majeur, au travers de la Responsabilité sociétale des entreprises ».
« Encouragée, appuyée, et adaptée aux réalités locales, la RSE pourrait être un levier efficace de développement durable, et contribuer plus spécifiquement à apporter des réponses aux besoins sociétaux de nos communautés, en appui aux projets et instruments publics portés par l’Etat », a-t-elle ajouté.
Cette année, il est prévu outre les panels, une session sur le bilan des comités locaux de concertation Etat-secteur privé et une bourse de projets visant à faciliter la mise en relation entre l’offre et la demande en matière de projets sociaux susceptibles de bénéficier d’investissements RSE, entre autres objectifs.
AP/APA