Le sommet se tient dans un contexte mondial tendu marqué par le conflit russo-ukrainien.
Les dirigeants du Brésil, de la Chine, de l’Inde et de la Russie ont accepté de participer au sommet des BRICS qui se tiendra en août prochain en Afrique du Sud en, a confirmé l’ambassadeur itinérant de l’Afrique du Sud pour l’Asie et les BRICS, Anil Sooklal.
M. Sooklal a déclaré dimanche que « tous les dirigeants des BRICS ont accepté l’invitation » du président Cyril Ramaphosa, y compris le président russe Vladimir Poutine, visé par la Cour pénale internationale (CPI).
« Le président Ramaphosa a également invité tous les chefs d’Etat africains et les dirigeants politiques des pays du Sud (en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes, dans les îles du Pacifique et en Asie) », a-t-il ajouté.
Les BRICS regroupent les plus grandes économies émergentes du monde : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Ils ont suscité l’intérêt de dizaines d’autres pays en développement désireux de se défaire de l’ordre économique et politique mondial actuel, dominé par les Etats-Unis.
Selon M. Sooklal, le sommet était initialement prévu à Durban, ville portuaire de l’océan Indien, mais en raison du grand nombre de participants, il a été décidé de le déplacer à Johannesburg, centre commercial de l’Afrique du Sud.
Ce sera l’un des plus grands rassemblements de l’ère post-Covid, avec au moins 1.000 délégués attendus pour la réunion du conseil d’affaires des BRICS, quelque 67 dirigeants pour le sommet, et un énorme contingent de médias pour les accompagner.
« Ce sera un sommet crucial, car il examinera les défis auxquels est confrontée la communauté mondiale, notamment les défis économiques et sociaux », a indiqué l’ambassadeur, relevant que l’occasion sera mise à contribution pour discuter « discuter de la contestation des grandes puissances qui a lieu autour du conflit entre la Russie et l’Ukraine ».
La prochaine visite de M. Poutine constitue déjà un casse-tête pour le gouvernement sud-africain, car un mandat d’arrêt de la CPI pèse sur le dirigeant russe. Sous pression nationale et internationale, Prétoria a donné au chef du Kremlin l’immunité diplomatique.
NM/jn/fss/ac/APA